Zoofast.fr offre une solution complète pour toutes vos questions. Notre plateforme de questions-réponses fournit des solutions fiables et complètes pour vous aider à résoudre vos problèmes rapidement.
Sagot :
Réponse :
Explications :
<< Une maison de pauvres est semblable à ces colonies de chrysalides qu'on trouve au printemps aux branches des buissons. Chacune retient ses esprits prisonniers. Mais vienne l'été, les esprits s'envolent.
Notre cellule était située à l'extrémité de la ville, au troisième étage d'une maison neuve… Nous n'avions qu'une seule chambre, on y travaillait, on y mangeait, on y dormait, même certains soir on y recevait des amis. Autour des murs, il y avait fallu ranger deux lits, une table, deux armoires, un buffet, le tréteau du fourneau à gaz, accrocher les casseroles, les photographies de la famille...Il y avait devant la cheminée un autre fourneau de fonte sur lequel fumait toujours une cafetière de terre jaune...Des ficelles couraient d'un coin à l'autre de la pièce, sur lesquelles séchait toujours la dernière lessive. Une haute fenêtre donnait sur des jardins. Sous elle, on avait installé l'atelier, la machine à coudre de ma mère, le bahut de mon père et un baquet d'eau dans lequel trempaient toujours des cambrures et des semelles.
Ma mère me retenait à la maison. Je pouvais déjà travailler, rendre quelques petits services… Assis sur un petit tabouret et bavant d'attention, je peinturlurais des empeignes et des tiges, des quartiers et des baguettes.
La besogne n'était pas pénible, mais elle était très minutieuse. Il s'agissait de noircir la tranche de la peau, une fois qu'elle était cousue et découpée, et cela sans tacher les doublures. Je noircissais assez proprement, si bien que ma mère me confia bientôt les taches plus délicates, comme de découper les doublures. J'avais encore la charge du ménage, lavais la vaisselle, récurais les casseroles, pelais les pommes de terre, taillais la soupe, cependant que ma mère à sa machine piquait, piquait, comme une nonne dit un rosaire. il fallait bien comme elle disait, que je prisse le gout du travail et elle ajoutait qu'on ne le prend jamais assez tôt. Il est vrai que j'allais à l'école, et c'était une sorte de libération.
vienne : verbe venir : au subjonctif présent
je vienne
tu viennes
il ou elle vienne
nous venions
vous veniez
ils viennent
prisse : verbe "prendre" au subjonctif imparfait
je prisse
tu prisses
il prît
nous prissions
vous prissiez
ils prissent
Bonjour;
Mais vienne l'été
présent du subjonctif venir
que je vienne
que tu viennes
qu'il ( elle, on) vienne
que nous venions
que vous veniez
qu'ils ( elles) viennent
que je prisse le gout du travail
Imparfait du subjonctif prendre
que je prisse
que tu prisses
qu'il ( elle, on ) prît
que nous prissions
que vous prissiez
qu'ils ( elles) prissent
Merci d'utiliser cette plateforme pour partager et apprendre. Continuez à poser des questions et à répondre. Chaque contribution que vous faites est appréciée. Zoofast.fr s'engage à répondre à toutes vos questions. Merci et revenez souvent pour des réponses actualisées.