meziani
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Bonjour , vous pouvez m'aider j’espère que je pourrai trouve de l'aide comme j'ai difficulté en français, c'est urgent je suis super en retard

Je n'ai pas très bien compris le sujet, je vois ce qu'il veux dire mais je n'arrive pas exprimer ce que j'en pense.

 

question:

Pensez-vous que l’intérêt de la tragédie réside tout entier dans le fait de « guérir les passions» ?

▶ Dissertation
Dans la préface de Phèdre, Racine affirme :
« C’est là proprement le but que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer, et c’est ce que les premiers poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n’était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes.»

Texte B. Racine, Phèdre (acte V, scène 7, v.1622-1654), fin de la pièce, 1677

Phèdre épouse de Thésée, tombe amoureuse du fils de celui-ci, Hippolyte. Elle lui déclare ses sentiments, pensant que Thésée était mort. Mais Hippolyte le rejette et Thésée, qui était bien vivant, réapparaît. De culpabilité, Phèdre tente de se supprimer avec l’épée d’Hippolyte.
OEnone, sa confidente, l’en empêche. Elle décide de mentir et de dire à Thésée qu’Hippolyte est amoureux de Phèdre. Le conflit qui éclate entre le père et le fils aboutira à la mort de ce dernier. De plus, OEnone, chassée par Phèdre, se suicide. Phèdre se sent coupable de ces morts. Désespérée, elle choisit de tout avouer à Thésée et de mettre fin à ses jours.

PHÈDRE
Les moments me sont chers ; écoutez-moi, Thésée :
C’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux,
Osai jeter un œil profane, incestueux.
Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste :
La détestable OEnone a conduit tout le reste.
Elle a craint qu’Hippolyte, instruit de ma fureur,
Ne découvrît un feu qui lui faisait horreur :
La perfide, abusant de ma faiblesse extrême,
S’est hâtée à vos yeux de l’accuser lui-même.
Elle s’en est punie, et fuyant mon courroux,
A cherché dans les flots un supplice trop doux.
Le fer aurait déjà tranché ma destinée ;
Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée :
J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,
Par un chemin plus lent descendre chez les morts.
J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veines
Un poison que Médée apporta dans Athènes.
Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenu
Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu ;
Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuage
Et le ciel et l’époux que ma présence outrage ;
Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,
Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.


Sagot :

Tu peux proposer un plan dialectique avec : (i) En quoi la tragédie guérit elle les passions ? (ii) La tragédie ne fait elle que guérir les passions ? Tu dois avoir un cours sur la tragédie pour répondre a tout tu n as presque qu a réciter si c est le cas Bon courage