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Bonjour pouvez vous m'aider pour mes questions sur le poème Les horloges, Emile Verhaeren. Merci d'avance pour votre réponse. Bonne journée
5. Observez la construction syntaxique des quatrains :
a. Que remarquez-vous ?
b. Quel effet cette construction crée-t-elle ?
6. a. Quel sentiment le poète éprouve-t-il ?
b. Quelle en est l’origine ? Citez le poème à l’appui de vos réponses.

Et voici le poème :
Les horloges
Emile Verhaeren
La nuit, dans le silence en noir de nos demeures,
Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas ;
Montant et dévalant les escaliers des heures,
Les horloges, avec leurs pas ;

Émaux naïfs derrière un verre, emblèmes
Et fleurs d’antan, chiffres et camaïeux,
Lunes des corridors vides et blêmes
Les horloges, avec leurs yeux ;

Sons morts, notes de plomb, marteaux et limes,
Boutique en bois de mots sournois

Et le babil des secondes minimes,
Les horloges, avec leurs voix ;

Gaînes de chêne et bornes d’ombre,
Cercueils scellés dans le mur froid,
Vieux os du temps que grignotte le nombre,
Les horloges et leur effroi ;

Les horloges
Volontaires et vigilantes,
Pareilles aux vieilles servantes
Boitant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas,
Les horloges que j’interroge
Serrent ma peur en leur compas.

Sagot :

Réponse :

5. a) Les deux premiers quatrains sont construits sur des énumérations et on remarque l'absence de verbe principal.
b) Cela crée un rythme et parfois de balancier.
c) Le sentiment éprouvé par le poète est révélé dans les deux derniers vers :

" Les horloges que j’interroge

Serrent ma peur en leur compas"

d) L'horloge montre le temps qui passe inexorablement. Le présent s'enfuit. L'horloge est personnifiée avec "ses pas", avec "ses yeux", avec sa voix, son babil.

Explications :

nuit, dans le silence en noir de nos demeures,

Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas ;

Montant et dévalant les escaliers des heures,

Les horloges, avec leurs pas ;

Émaux naïfs derrière un verre, emblèmes

Et fleurs d’antan, chiffres et camaïeux,

Lunes des corridors vides et blêmes

Les horloges, avec leurs yeux ;

Sons morts, notes de plomb, marteaux et limes,

Boutique en bois de mots sournois

Et le babil des secondes minimes,

Les horloges, avec leurs voix ;

Gaînes de chêne et bornes d’ombre,

Cercueils scellés dans le mur froid,

Vieux os du temps que grignotte le nombre,

Les horloges et leur effroi ;

Les horloges

Volontaires et vigilantes,

Pareilles aux vieilles servantes

Boitant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas,

Les horloges que j’interroge

Serrent ma peur en leur compas

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