Luna147
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BONJOUR SI VOUS ETES FORT EN FRANCAIS VOUS POUVEZ CORRIGER MES FAUTES D'ORTHOGRAPHE ??? MERCI D'AVANCE:
Cauchel 5 juillet 1944

Ma chère Marie,
Je suis de retour à Cauchel chez Lenglart. J’ai effectué plusieurs missions, mais celle-ci m'a marqué et étant fiancé, je te dois la vérité. Tu sais très bien que je me suis engagé dans la Résistance et que ce n’est pas facile tous les jours ! Il n’y a pas longtemps de cela, j’ai pris part à une mission avec Camblain. Le but était d'exécuter le père et le fils Leubreucq. Le père qui se nommait Raymond, mais cela n’a plus grande importance, a été accusé d’avoir transmis aux Allemands des renseignements sur le groupe de partisans de Cassel. Il nia tout en bloc jusqu’à ce que Camblain lui demande d'écrire son nom, son prénom, une déclaration sur l’honneur et de signer sur un bout de papier. C’était lui, l’auteur de cette lettre, tout concordait …Puis son fils, Pierre mais là encore cela n’a plus d’importance ! Lui, à accepter de devenir délégué cantonal de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme, c’était donc plus simple, il n’a pas voulu dire un mots, mais pour nous ça voulait tout dire…On a donc dû procédé à leur exécution, enfin seulement Camblain. J’ai eu l’occasion de tirer mais j’avais oublié de déverrouiller la sécurité. Était-ce vraiment une erreur de ma part ? J’aurai pu m’en rendre compte mais en avais-je vraiment envie ? Était-ce parce que j'étais effrayé ? Non, je l’été ! Pourtant je pense que ce que nous avons fait est juste, pour nous, pour la France ! Non, j’en suis même sûr !Je voulais te raconter cela, pour que tu sache, je ne veux rien te cacher.
En espérant te revoir rapidement
Jean Ricouart

Sagot :

Réponse:

Voilà, bonne journée :)

Explications:

Cauchel, 5 juillet 1944

Ma Chère Marie,

Je suis de retour à Cauchel chez Lenglart. J’ai effectué plusieurs missions, mais celle-ci m'a marqué et étant fiancé, je te dois la vérité. Tu sais très bien que je me suis engagé dans la Résistance et que ce n’est pas facile tous les jours ! Il n’y a pas longtemps de cela, j’ai pris part à une mission avec Camblain. Le but était d'exécuter le père et le fils Leubreucq. Le père qui se nommait Raymond, mais cela n’a plus grande importance, a été accusé d’avoir transmis aux Allemands des renseignements sur le groupe de partisans de Cassel. Il nia tout en bloc jusqu’à ce que Camblain lui demande d'écrire son nom, son prénom, une déclaration sur l’honneur et de signer sur un bout de papier. C’était lui, l’auteur de cette lettre, tout concordait… Puis son fils, Pierre, mais là encore cela n’a plus d’importance ! Lui, à accepter de devenir délégué cantonal de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme, c’était donc plus simple, il n’a pas voulu dire un mot, mais pour nous ça voulait tout dire… On a donc dû procéder à leur exécution, enfin seulement Camblain. J’ai eu l’occasion de tirer, mais j’avais oublié de déverrouiller la sécurité. Était-ce vraiment une erreur de ma part ? J’aurai pu m’en rendre compte, mais en avais-je vraiment envie ? Était-ce parce que j'étais effrayé ? Non, je l’étais ! Pourtant, je pense que ce que nous avons fait est juste, pour nous, pour la France ! Non, j’en suis même sûr ! Je voulais te raconter cela, pour que tu saches, je ne veux rien te cacher.

En espérant te revoir rapidement,

Jean Ricouart

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