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Bonjour pouvez vous m’aider à faire La contraction du texte l’art d’éduquer du biberon au saxophone de jean François Dortier s’il vous plaît ? Merci

Sagot :

Réponse :

Que de questions sur la façon d'élever et éduquer le nourrisson. Elles concernent la manière de nourrir, la garde et puis le problème des écrans.  S'enchaîneront les questions sur la scolarité et ses choix,  Cela peut même aller jusqu'à l'enseignement musical qui sera sujet des débat entre amis et le débat sera animé autour de deux options : l'apprentissage avec un professeur ou la démarche de l'autodidacte. Et s'il n'y avait pas de solution miracle en réponse  chacune de ces questions ? Au lieu d'affirmer des positions intransigeantes et toutes faites, informons et laissons  la liberté du choix.

Explications :

Comment éduquer ? Les questions et les doutes commencent dès la naissance : faut-il donner le sein ou le biberon ? Allaiter à la demande du bébé ou en imposant des horaires stricts ? Puis vient le problème des nuits : faut-il le laisser pleurer (pour le « régler ») ou le bercer des heures durant ? Est-il convenable d'emmener son bébé dans son lit ?  

Passons au dilemme de la garde. Qu'est-ce qui est le mieux : la crèche (pour le socialiser) ? La nounou (diplômée bien sûr) ? Mais cela remplace-t-il vraiment la présence d'une maman ou d'un papa à domicile ?  

Viendront ensuite la question des écrans (pas avant 3, 4 ou 6 ans ?), celle du choix de l'école et des méthodes : faut-il favoriser le langage, le jeu, les activités d'éveil... ?  

Les débats se prolongeront tout au long de la scolarité avec les choix d'établissements, d'options, d'activités périscolaires... Sur ce terrain, les cartes se sont redistribuées : le latin est désormais vanté par certains comme une voie de promotion pour des élèves des quartiers difficiles, tandis que l'apprentissage est en passe de devenir une voie d'excellence...  

Ces débats se prolongent désormais bien au-delà de l'enfance. Récemment, lors d'un repas entre amis, nous nous sommes pris le bec à propos de l'enseignement musical. L'enjeu ne concernait pas les enfants mais un petit groupe de seniors désireux, après une vie professionnelle bien remplie, de renouer avec un rêve de jeunesse : se remettre au piano, sortir son saxophone et jouer quelques standards de jazz (aujourd'hui, certaines écoles de musique sont désertées par les enfants et investies par les sexagénaires !).  

La dispute opposait le clan des scolaires et celui des autodidactes à propos de la meilleure façon de s'y prendre. Les premiers, formés à l'ancienne (un professeur de musique, des cours de solfège, des gammes, le métronome, les partitions) restaient attachés au déchiffrage, aux partitions et aux leçons d'harmonie. Le clan des autodidactes, ayant appris la guitare avec les copains, les tables d'accords, le tourne-disque et les chansons ne jurait que par une méthode « naturelle » où tout devrait se faire à l'oreille...  

Les premiers pourraient interpréter n'importe quel morceau de Chopin ou Bach à condition d'avoir une partition sous les yeux. Les seconds seraient capables de vous casser les oreilles une soirée entière, si on les laissait faire.  

Qui a raison ? Qui a tort ? Le débat fut animé. Une fois mises de côté la bonne dose de mauvaise foi et les approximations que suppose ce genre de polémiques, que sait-on vraiment de l'efficacité de l'un ou l'autre modèle ?  

Après un siècle de recherches, d'observations, d'expériences pilotes, de comparaisons entre modèles éducatifs, on devrait pouvoir faire la part des choses. Mais force est d'admettre que nul ne sait tirer les leçons générales de ce savoir accumulé. Tout au plus s'accordera-t-on sur le fait qu'il n'existe pas, en matière pédagogique, de méthodes miracles. Pour être honnête et rigoureux, il faut donc renoncer aux effets d'annonces (sur les supposées découvertes extraordinaires des neurosciences ou les vertus incomparables de l'éducation bienveillante) pour adopter une démarche plus modeste et fertile. Elle consiste à présenter les positions en présence, exposer les arguments des uns et des autres, souligner leurs forces et faiblesses en laissant le soin à chacun de se faire son jugement.