Sagot :
Salut voilà la réponse que moi même j'ai écrit en cours.
Elle avançait sans savoir où aller, elle marchait tantôt dans des rues emplies de misère,
tantôt dans des rues emplies de richesse. Elle basculait d’un monde à l’autre sans s’en
rendre compte. Elle était perdue, perdue dans ses pensées, perdue dans sa vie. La culpabilité
et la bêtise de son sacrifice la rongeait au plus au point. Lorsqu’elle rentra dans sa petite
mansarde, elle s’assit sur son lit, immobile, à contempler avec dégoût les conséquences
désastreuses de sa bêtise. Un oiseau entra par la fenêtre de la mansarde, il virevolta de-ci
de-là sous les yeux de Mme Loisel avant de ressortir comme il était venu pour voltiger vers le
ciel infini. Mme Loisel, rongée par la douleur, désira soudainement se sentir aussi libre qu’un
oiseau. Elle prit son envol à son tour pour rejoindre un ciel éperdu.
Quand M. Loisel rentra, il trouva beaucoup de gens réunis au bas de son immeuble. Lorsqu’il
découvrit le corps sans âme de sa tendre épouse, des larmes perlèrent le long de sa joue. Il
monta les marches une à une, tête basse, espérant trouver dans son logement un dernier
mot, un dernier souffle, un dernier cri de sa chère dame. Mais il ne vit rien. Il passa sa nuit
seul, noyé dans la tristesse, l’alcool et le chagrin.
Le lendemain quelqu’un toqua à la porte, il s’agissait de Mme Forestier.
« - Bonjour, je viens vous rendre la parure, la mienne était fausse et…
- La vôtre était fausse !
- Oui, mais je ne pouvais pas savoir que… Je vous rends donc ce que vous avez dû payer une
fortune. Ainsi, la parure est à vous.
- …
- Vous saluerez votre femme de ma part.
- Elle est morte. »
M. Loisel regardait la parure avec dégoût. Ce simple objet avait ruiné sa vie et celle de sa
femme. Devait-il le vendre ? Le détruire ? Ou bien le garder précieusement en souvenir de
Mathilde ? C’est ainsi que M. Loisel resta dans la misère pour son amour parti en l’air.
Nous venons de voir comment un simple objet peut détruire et sceller un destin.
J'espère t'avoir aidé si c'est le cas fait le moi s'avoir. Bye