bonjour,
I
« Nous sommes un peuple de 22 millions d'hommes désignés depuis un temps
immémorial sous un même nom, celui de peuple italien ; renfermés entre les limites
naturelles les plus précises que Dieu ait jamais tracées, la mer et les plus hautes
montagnes d'Europe ; parlant la même langue modifiée par des patois moins
dissemblables que ne le sont l’écossais et l'anglais ; ayant les mêmes croyances, les
mêmes meurs, les mêmes habitudes ; fiers du plus glorieux passé politique, scien-
tifique, artistique qui soit connu dans l'histoire européenne.
Pourtant nous n'avons pas de drapeau, pas de nom politique, pas de rang parmi les
nations européennes. Nous sommes démembrés en huit États. Huit lignes de douanes
limitent notre marché et nous interdisent la grande indus-trie, la grande activité
commerciale ; huit systèmes différents de monnaie, de poids et mesures, de législations
nous séparent. Et tous ces États ainsi partagés sont régis par des gouvernements
despotiques; il n'y existe de liberté ni de presse, ni d'association, ni de parole ; un de
ces États comprenant à peu près le quart de la péninsule appartient à l'Autriche, les
autres en subissent aveuglément l'influence. »
Joseph Mazzini Revue indépendante, 1845.
1.
Monarchies absolues.
Quelles sont les «limites naturelles de l'Italie ?
Qu'est-ce qui rapproche les Italiens?
• Quels sont les inconvénients de la division en plusieurs États?
• Quel est le régime politique de ces États?
Avec l'aide de Napoléon III, les Italiens, poussés par un fort sentiment d'unité national (mouvement
du Risorgimento) créent un nouvel État italien en unifiant les différentes entités autour du roi de
Piémont Sardaigne
bonne soirée.