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Réponse :
I. L'émotion contenue de madame Roland est visible. Elle "balbutie" et la première phrase en discours direct morcelé montre la vive émotion avec les interjection : Mon Dieu, la désignation du défunt ""ce pauvre Léon, notre pauvre ami". Elle en a les larmes aux yeux mais Maupassant fait plus que décrire. II insiste sur une tristesse qui vient de loin, de l'âme. Le démonstratif "ces" est donné au lecteur pour voir et surtout comprendre ces larmes silencieuses. Deux autres adjectifs vont les qualifier : douloureuses et claires. Le mot "chagrin " est intéressant et peut constituer un indice discret pour la suite du roman.
II. Le notaire est présenté par Maupassant comme un personnage qui fait sa démarche avec solennité mais sans beaucoup d'informations puisqu'il ignore la cause du décès. Il est le messager qui est persuadé d'apporter la bonne nouvelle d'un héritage mais qui ne compatit pas au deuil. Il parle argent, se fait précis et professionnel mais peu psychologue . Il parle de jean sans ménagement, sans se poser de questions. "qu'il a vu naître, grandir, et qu'il juge digne de ce legs. A défaut d'acceptation de la part de
M. Jean, l'héritage irait aux enfants abandonnés."
Il est davantage en phase avec le père Roland qui a du mal à cacher sa joie. Le notaire conclut sa visite par une formule d'autosatisfaction : "J'ai été bien aise, dit-il, de vous annoncer moi-même la chose. Ça fait toujours plaisir d'apporter aux gens une bonne nouvelle."
