Dédale est perçu comme un traître pour son peuple, un soumis. Il est un architecte d'une contrée sous le joug du roi tyrannique Minos qui lui demande d'enfermer une créature dans un labyrinthe. Le personnage est vite menacé de mort pour conserver le secret du labyrinthe. Dédale échappera à la sentence et s'évadera de Cnossos en confectionnant des ailes de cire.
C'est seul et finalement bien mort que l'on retrouve le corps de Dédale, en Afrique.
À cet instant, l'aventure mythologique se transforme en polar et c'est le dieu Hermès, dieux des voleurs et messager des dieux, qui mène l'enquête.
Qui hormis Minos aurait voulu la mort de l'architecte?
L'auteur accentue l'effet pervers du labyrinthe, lieu d'intimidation, de punition et de soumission des peuples sous le règne de Minos. Il y place une infâme supercherie.
Raison de plus pour voir ce Dédale six pieds sous terre.
L'objet du crime: Il n'est pas trouvé. Cela pourrait-être un poignard incrusté de pierreries aperçu par Hermès.
Des indices: des traces de poussière doré sur le cadavre.
Les suspects, le mobile du crime: Ils ne manquent pas. Un crime passionnel possible.
Jalousie.
Apollon était amoureux de l'épouse de Dédale et fut éconduit au profit d'un mortel.
Orgueil.
Héphaïstos, le dieu forgeron, aurait-il pu envier mortellement l'ingéniosité de ce mortel?
Les faits ne semblent-ils pas trop évidents?
Tout semble ramener Hermès à la ville de Cnossos et à Minos.
Tel Hercule Poirot de Mme Christie, Hermès réunira les suspects et confondra le coupable devant une assistance médusée.
Non, Méduse ne sera pas conviée.
Eros, notre chérubin de l'amour, jouera les "Hastings" assistant d'enquête pour l'occasion.
