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Coucou, j'ai besoin d'aide pour un dm facile de philo , ne pouvant pas le faire car je suis en séance Intense de révision quelqu'un pourrait m'aider s'il vous plaît . Pour avoir des idées sur quoi me basé une fois que je m'attaquerai a mon dm de philo afin de le faire plus rapidement
énoncé :
Exercice : Analyse de la question suivante ( même méthode que l'exercice précédent : rechercher les présupposés, déterminer la cadre de la réflexion, rechercher le problème-paradoxe et ambiguïté) : « Etre libre est-ce faire ce qui me plaît ? »



Merci a ceux qui le feront ❤️​

Sagot :

Bonjour

La liberté est source de puissance pour les hommes. En effet, elle leur permet d’être heureux, de vivre leur vie comme ils l’entendent et si cela est matériellement impossible, de l’imaginer comme ils l’entendent. La liberté est indispensable au bonheur, or aucun homme ne craint le bonheur et il se doit donc d’affronter celle-ci pour réussir à être heureux. En effet pour accéder au souverain bien comme le qualifiait Aristote les choix sont indispensables. Choix entre les désirs qui nous permettront d’être heureux à long terme et ceux qui ne feront que combler un manque pour ensuite le faire renaître encore plus fort. La liberté constitue la spontanéité éclairée par la raison, du moins par notre raison elle nous permet de décider de ce qui s’avère le mieux pour nous. Par exemple pour effectuer sa classification des désirs Epicure a dû être capable de faire la différence entre les désirs naturels nécessaires et naturels non nécessaires, et pour cela il devait être libre de ses choix. De plus, la liberté donne de la valeur à nos actions, à nos choix. En effet nous devons choisir entre le bien et le mal, ne pas succomber aux tentations des préjugés. La dialectique Nietzschéenne illustre cette idée "il n’y a de véritable vertu que dans la liberté, sans liberté, l’homme vertueux ne serait qu’un mouton de panurge, un berger d’Arcadie. Il n’aurait aucun mérite à faire le bien, faute d’être libre de faire le mal… " Montaigne disait : "La vrai liberté c’est pouvoir toute chose sur soi".  

La liberté est une tâche, une responsabilité considérable. En effet comme le disait Sartre "nous sommes seuls et sans excuse". Ainsi, décider d’être libre, c’est décider de se porter garant pour tous ses choix et toutes ses actions. Les excuses telles que "Je ne sais pas ce qui m’a pris" ou encore "je n’étais plus moi-même" sont à proscrire. De plus, choisir c’est renoncer, la liberté s’accompagne donc de sacrifices, choisir entre le bien et le mal, la lâcheté et le courage ou encore l’aventure ou le confort. Par exemple lorsque nous parlons de la majorité nous pensons à la fin de l’autorité parentale, des contraintes du lycée, des horaires imposés nous nous disons enfin à nous la liberté. Mais cette vision du passage de l’hétéronomie à l’autonomie est naïve. Devenir indépendant c’est s’assumer entièrement. Cela veut donc dire matériellement en travaillant, mais surtout psychologiquement et moralement en faisant face, seul à la déception, à la mort, à l’injustice et à toutes les situations "agréables" que nous réserve notre futur. Donc, dans notre exemple, renoncer à la dépendance à ses parents au nom de la liberté s’accompagne de nombreuses conséquences et cela se déroule de même dans toutes les situations incluant un choix. Les hommes ont peur des conséquences de leur choix. Par la liberté, l’homme se construit, il choisit qui il veut être. Il sert d’exemple parfois. Mais tout cela constitue pour lui encore un grand nombre de responsabilités. Pour Sartre, existentialiste, "l’homme est liberté" et sert d’exemple pour le reste de l’humanité. Dieu n’existant pas c’est à l’homme d’être un modèle de ce qui vaut pour l’homme en général. Même si la vision de Sartre peut paraitre un peu extrême il est vrai que l’homme doit pouvoir être fier de ce qu’il a fait de la liberté, de celui qu’il est. Et cela l’effraye il ne sait pas comment il doit être. Bien sur l’éducation qu’il a reçu lui inculque des bases mais toute cette liberté de création de sa manière de penser, de s’habiller, de faire le mal ou le bien le dépasse.