Bonjour, je suis en seconde. Pouvez-vous m'aider s'il vous plait? Il n'y a qu'une question.
Voici la question: En quoi François Ier accroît-il le prestige et la puissance de la France ?
Voici le texte: François, comte d'Angoulême, cousin et gendre du roi Louis XII, succède à celui-ci sur le trône de France le 1er janvier 1515, sous le nom de François Ier. Sitôt sur le trône, François Ier n’a rien de plus pressé que de reprendre la guerre en Italie. Le 13 septembre 1515, il écrase les Suisses dans la plaine du Pô, à Marignan. Cette bataille se solde par 16000 morts, ce qui fait d’elle la plus meurtrière depuis l’Antiquité. Le soir de la victoire, le jeune roi, amoureux des romans de chevalerie, se serait fait adouber selon l'ancienne coutume par le chevalier Bayard, l'un des héros de la journée. François Ier se porte candidat à l’empire d’Allemagne contre le petit-fils de Maximilien 1er de Habsbourg. Les deux rivaux dépensent de l’argent sans compter pour séduire les grands électeurs allemands. Le Habsbourg l’emporte finalement, devenant pour la postérité l’empereur Charles-Quint. Par le biais de mirobolants héritages, il se trouve être le souverain des États autrichiens, bourguignons et espagnols, ainsi que des colonies espagnoles d’outre-mer, en plein essor depuis l’exploration du Nouveau Monde par Christophe Colomb un quart de siècle plus tôt. La guerre ne tarde pas à éclater entre l’empereur et le roi de France. Le pire survient le 24 février 1525, avec la capture de François Ier à la bataille de Pavie, près de Milan. «De toutes choses ne m'est demeuré que l'honneur, et la vie qui est sauve», écrit-il à sa mère Louise de Savoie, qui va gouverner en son absence. Il n’a d’autre choix que de signer le traité de Madrid (1526) mais s'empressera d'en renier les clauses sitôt libéré. La guerre reprend. Nouvel échec. Mais l’empereur, menacé d’être pris à revers par les Turcs, accepte de traiter. La paix est négociée à Cambrai par sa tante Marguerite d’Autriche et la mère de François Ier. Elle est pour cela appelée «paix des Dames». Contre Charles-Quint, François Ier noue des liens avec les princes luthériens d’Allemagne et même avec le sultan Soliman le Magnifique. En 1536, il signe avec celui-ci le traité des Capitulations qui offre aux navires français le monopole du commerce avec les Ottomans et confie au roi la protection des Lieux Saints et des chrétiens d’Orient. Les Capitulations resteront en vigueur jusqu’à la fin du XIXe siècle. Une ultime guerre aboutit, après la victoire sans suite de Cérisoles, en Italie (1544), à une paix de compromis.