IL FAUT LA SUITE DE L'HISTOIRE AVEC LES VERBES AU PASSE SIMPLE PAS DE DIALOGUE , NARRATEUR INTERNE ET IL FAUT 20 LIGNES Nous étions tous massés sur le pont pour guetter l’apparition à l’horizon de la Statue de la Liberté. Le transatlantique semblait avoir de plus en plus de peine à avancer. Que se passait-il donc ? Le front barré de rides, le capitaine paraissait aussi désorienté que nous. Le navire faisait presque du sur-place, et pourtant la chaudière était bourrée à bloc. Un cri de soulagement jaillit soudain de la gorge des passagers, aussitôt suivi d’un cri de déception. Nous venions d’apercevoir la fameuse statue se découpant sur l’azur, le temps d’un éclair. Car à présent, non seulement le navire n’avançait plus mais il reculait. Le capitaine, pressé de questions, finit par avouer qu’il n’y comprenait rien. C’est alors qu’une voix forte se fit entendre à l’arrière du bateau. - Venez tous, je vous expliquerai ce qui se passe ! Nous accourûmes. Un homme, accoudé au bastingage, nous attendait muni d’un grand couteau. - N’ayez pas peur. Je vais vous donner la solution de votre problème : si le bateau n’avance plus, c’est qu’il est retenu par une amarre. Et cette amarre c’est moi qui l’ai attachée. Regardez. Nous suivîmes son conseil. Ce qu’il nous désignait de la pointe du couteau, c’était, solidement noué à la rambarde, un puissant élastique dont l’autre extrémité se perdait dans l’océan. L’homme eut un rire hystérique. - Avant de partir j’ai fixé un bout de l’élastique à l’anneau qui se trouvait sur le quai du Havre. Et maintenant, maintenant que l’élastique est tendu au maximum, je vais le trancher. Savez-vous ce qui arrivera, le savez-vous ? - Non ! Répondîmes-nous avec ensemble. - Eh bien, ma femme, à laquelle j’ai donné rendez-vous sur la grande place de Tobolsk, près de la fontaine, sera tuée à plus de 12 000 kilomètres d’ici, par le retour de mon élastique meurtrier !