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Sagot :
Le rire semble opposé à la
réflexion en ceci que le premier inspire la décontraction, l’absence de sérieux
tandis que la réflexion vise à faire travailler l’esprit. Cependant, le rire
est propre à l’Homme qui est lui-même une machine à penser comme le dit
Descartes : « cogito, ergo sum ». Si ces deux notions étaient opposées comment
pourraient-elles définir l’Homme ? La véritable question à se poser est
de savoir sous quelles modalités le rire peut nous amener à réfléchir, à
prendre conscience de certains faits et de quelles manières le rire
procède pour nous amener à la réflexion.
I. Les stratégies du comique
Le comique est une alchimie complexe qui repose sur des stratégies. Le rire est un art dont le comique est le maître. Il procède de différents aspects :
- comique de caractère
- comique de situation
- quiproquo
- comique de répétition
- inversion des rôles (l’arroseur arrosé)
Ainsi, le rire n’est pas un phénomène irréfléchi, il repose sur des mécanismes bien précis. Le comique affûte ses armes afin de les rendre plus efficaces. Mais s’il est entendu que le rire est n’est pas opposé à la réflexion, qu’elle est sa visée ?
II. Comment le rire peut faire réfléchir
Le rire procède de l’humour qui est bien souvent une chose subtile. Il y a une véritable réflexion sur le rire. Référence . Henri Bergson : Le Rire. Dans cet ouvrage, Bergson met en lumière les procédés du comique. Celui-ci repose sur une opposition entre la vie et sa caricature mécanique. Un homme qui marche est un fait banal, un phénomène de la vie fluide et continu. Mais s’il trébuche, cette fluidité est perturbée. Sa maladresse donne à son mouvement une raideur mécanique et produit le rire. Dans le cas de la maladresse, le rire a pour but de faire prendre conscience au maladroit qu’il est maladroit et que cela sort du commun. Il y a donc une critique du geste maladroit par le rire, on peut dès lors dire que le rire a une visée moralisante.
Si le rire est une prise de conscience d’un individu par un autre, il est possible que le rire ait une fin moralisante pour un collectif. Le rire n’est pas seulement un acte individuel. Bergson, le dit : « Notre rire est toujours le rire d’un groupe ». Il faudrait maintenant voir sous quels aspects, le rire apporte une réflexion pour un ensemble d’individus.
III . Le rire comme phénomène social
Les différentes comédies de Molière ou de Marivaux sont des illustrations de la caricature de la société de leur époque. Par le rire, ils pointent du doigt :
- les injustices sociales : Dans L’école des femmes, il dénonce la noblesse, la bourgeoisie
- l’hypocrisie religieuse : Tartuffe
- rapports maîtres/valents : l’Ile des esclaves
- les mœurs : L’Avare
Il en va de même pour les Lumières : qu’il s’agisse de Montesquieu ou Voltaire, la critique de la société passe par des procédés comiques. Le rire est une réflexion sur les déviances sociétales.
I. Les stratégies du comique
Le comique est une alchimie complexe qui repose sur des stratégies. Le rire est un art dont le comique est le maître. Il procède de différents aspects :
- comique de caractère
- comique de situation
- quiproquo
- comique de répétition
- inversion des rôles (l’arroseur arrosé)
Ainsi, le rire n’est pas un phénomène irréfléchi, il repose sur des mécanismes bien précis. Le comique affûte ses armes afin de les rendre plus efficaces. Mais s’il est entendu que le rire est n’est pas opposé à la réflexion, qu’elle est sa visée ?
II. Comment le rire peut faire réfléchir
Le rire procède de l’humour qui est bien souvent une chose subtile. Il y a une véritable réflexion sur le rire. Référence . Henri Bergson : Le Rire. Dans cet ouvrage, Bergson met en lumière les procédés du comique. Celui-ci repose sur une opposition entre la vie et sa caricature mécanique. Un homme qui marche est un fait banal, un phénomène de la vie fluide et continu. Mais s’il trébuche, cette fluidité est perturbée. Sa maladresse donne à son mouvement une raideur mécanique et produit le rire. Dans le cas de la maladresse, le rire a pour but de faire prendre conscience au maladroit qu’il est maladroit et que cela sort du commun. Il y a donc une critique du geste maladroit par le rire, on peut dès lors dire que le rire a une visée moralisante.
Si le rire est une prise de conscience d’un individu par un autre, il est possible que le rire ait une fin moralisante pour un collectif. Le rire n’est pas seulement un acte individuel. Bergson, le dit : « Notre rire est toujours le rire d’un groupe ». Il faudrait maintenant voir sous quels aspects, le rire apporte une réflexion pour un ensemble d’individus.
III . Le rire comme phénomène social
Les différentes comédies de Molière ou de Marivaux sont des illustrations de la caricature de la société de leur époque. Par le rire, ils pointent du doigt :
- les injustices sociales : Dans L’école des femmes, il dénonce la noblesse, la bourgeoisie
- l’hypocrisie religieuse : Tartuffe
- rapports maîtres/valents : l’Ile des esclaves
- les mœurs : L’Avare
Il en va de même pour les Lumières : qu’il s’agisse de Montesquieu ou Voltaire, la critique de la société passe par des procédés comiques. Le rire est une réflexion sur les déviances sociétales.
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