Ex. 4 Justifiez l'emploi de l'imparfait ou du passé
simple pour chacun des verbes de l'extrait suivant.
Il me fallut lever le camp. À cinq heures de marche de
là, je n'avais toujours pas trouvé d'eau et rien ne pouvait
donner l'espoir d'en trouver. C'était partout la même
sécheresse, les mêmes herbes ligneuses. Il me sembla
apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire,
debout. Je la pris pour un tronc d'arbre solitaire. À tout
hasard, je me dirigeai vers elle. C'était un berger. Une
trentaine de moutons couchés sur la terre brûlante se
reposaient près de lui.
Il me fit boire à sa gourde et, un peu plus tard, il me
conduisit à sa bergerie.
J. Giono, L'Homme qui plantait des arbres, 1953.