relevez les champs lexicaux de la destruction et de l'abondance
Automne malade et adoré Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richess De neige et de fruits mûrs [...] Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé² Et que t'aime ô saison que j'aime tes rumeurs Les Suis tombant sans qu'on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu'on foule Un train Qui roule La vie S'écoule Guillaume Apollinaire, « Automne malade»>, Alcools, 1913.