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Exercice 1 - Relevez et classez les propositions subordonnées.
Le soir, Marie est venue me chercher et m'a demandé si je voulais me marier avec elle. J'ai dit que cela
m'était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. Elle a voulu savoir alors si je l'aimais. J'ai
répondu comme je l'avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l'aimais
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pas.
« Pourquoi m'épouser alors ? » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n'avait aucune importance et que si
elle le désirait, nous pouvions nous marier. D'ailleurs c'était elle qui le demandait et moi je me contentais de
dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une chose grave.
L'étranger, Albert Camus.
Exercice 2 - Relevez les propositions subordonnées et précisez leur fonction.
a). Mon fils vous devra toute son éducation : je m'imagine pourtant qu'il ne serait pas mal de la continuer.
b) Mon grand-père a acheté une vieille horloge qui est très bruyante.
c) Qui m'aime me suive.
d) Elle lui demanda de répéter ce qu'il disait.
e) Avant que je n'arrive ici, tout était détruit.
Exercice 3 - Identifiez les propositions subordonnées circonstancielles de temps et les propositions
principales. Dites quelle action est la plus ancienne et quelle action est la plus récente.
a) Le Prussien fit répondre qu'il admettrait ces deux hommes à lui parler quand il aurait déjeuné.
b) M. Follenvie sortit avant que l'on serve le potage.
c) Jusqu'à ce qu'on passe à table, ces dames se contentèrent d'être aimables avec elle.
d) Après que le postillon eut appelé tous les voyageurs, la diligence s'ébranla.
Exercice 5 - Relevez les propositions subordonnées de but et de comparaison.
Au troisième jour, il vint vers la tente, qui avait été dressée sur le pont de la nef pour qu'Iseult soit à l'abri
des rayons du soleil. Il se tint devant elle comme un suppliant approche d'une déesse. Iseult lui dit :
- Entrez, Seigneur, que je vous traite comme il se doit.
Reine, répondit Tristan, pourquoi m'avoir appelé Seigneur ? Le roi Marc m'a envoyé vers vous, afin que je
vous serve en vassal fidèle.
Vous le savez, vous êtes mon Seigneur, autant que je règne sur votre cœur, depuis que nous avons bu ce
philtre.
Exercice 4 - Distinguez les propositions subordonnées de cause et de conséquence.
Rome l'avait ainsi emporté sur Albe parce que son champion était le meilleur. La victoire d'Horace fut
célébrée avec une telle ferveur qu'il se crut au-dessus des lois : comme sa sœur Camille lui reprochait la
mort de son fiancé albain. Il entra dans une si grande colère qu'il la tua. On admirait trop Horace pour que le
Roi ose le punir. Mais, puisqu'il s'était rendu coupable d'un crime si odieux, il fut condamné à se purifier
par un sacrifice aux Dieux.