Réponse :
bonjour
Explications :
1) Maupassant se contente-il d'observer la réalité ou offre-t-il un enseignement ( une leçon, une morale) en racontant la vie de Mathilde?
Maupassant se contente d’observer la triste réalité de ce qu’est devenue Mathilde. Mais Mathilde avait des rêves, des ambitions qu’elle n’a pas pu concrétiser du fait de la perte de cette parure. Il lui a fallu travailler et suer sang et eau pour pouvoir payer cette parure. Elle « semblait vieille, forte et rude, mal peignée, les mains rouges, des jupes de travers ». En finalité peut-être aussi une leçon de la part de Maupassant : si Mathilde n’avait pas voulu paraître riche, est-ce que tout cela lui serait arrivé ?
2) selon vous, Madame Loisel semble-t-elle mériter le sort qui lui est réservé ?
Non elle ne méritait pas le sort qui lui et réservé. C’était une femme pleine d’ambitions, qui rêvait de richesse, qui voulait une belle maison, un époux mieux placé dans la hiérarchie qui aurait eu un meilleur salaire, et ainsi pavaner dans les plus hautes sphères. Elle était belle et faisait tourner la tête encore à certains messieurs ‘ »elle avaitété belle et si fêtée »), mais elle se rend compte que finalement, la vie en avait décidé autrement. Ne pas avouer la perte de la parure l’a conduite vers une déchéance physique mais je pense que psychologiquement elle est devenue plus forte, plus raisonnable dans ses ambitions. Elle misait sa réussite sur le « paraître » et est vite redescendue de ce piédestal.
3) Que retenez-vous de la nouvelle?
On peut retenir que le paraître ne même nul par. Mathilde l’a vite compris en étant obligée de travailler dur pour rembourser cette fameuse rivière. C’est pourquoi on peut dire que Maupassant donne une leçon de morale (on en revient à la question 1) : le paraître peut vous conduire à votre perte.
4) réécrivez le passage de la ligne 35 à 41 au discours indirect.
Mme Forestier s’était arrêtée et lui demanda si elle avait acheté une rivière de diamants pour remplacer la sienne. Mathilde lui répondit que oui et lui demanda si elle ne s’en était pas aperçue, qu’elles étaient bien pareilles.
Mme Forestier, fort émue lui prit les deux mains et lui rétorqua que la sienne était fausse , quelle valait au plus cinq cents francs !
