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Sagot :
Bonjour, réponse :
Commencée avec l’ouverture des états généraux (mai 1789), la Révolution française a provoqué le renversement de la monarchie et de l’ordre social de l’Ancien Régime reposant sur trois classes distinctes dont les droits devant la loi et devant l’impôt étaient inégaux. Après une période modérée, marquée par l’abolition des privilèges et la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (août 1789), la Révolution se radicalise à partir de la fuite du roi à Varennes (juin 1791) et l’entrée en guerre contre les puissances européennes (avril 1792). Au lendemain de la chute de la monarchie (août 1792) et de l’instauration de la République (septembre 1792), la Terreur est à l’ordre du jour, mais les modérés renversent Robespierre (juillet 1794), puis instaurent le Directoire (octobre 1795). Lui succèdera enfin le Consulat en 1799, prélude de l'épopée napoléonienne.
À la fin de 1788, la France subit une crise aux multiples visages : les récoltes sont mauvaises et l'activité économique stagne, entraînant chômage et crainte de la disette. Le nombre des errants augmente et aggrave le sentiment d'insécurité. Le gouvernement royal, lourdement endetté, n’a pu obtenir des privilégiés, noblesse, clergé et parlementaires, qu'ils se soumettent à l'impôt. Tout le monde met son espoir dans les États généraux promis pour le 5 mai 1789 ; mais les privilégiés en attendent une limitation du pouvoir royal et des solutions financières qui les exemptent de l'impôt, alors que la majorité de la population espère des réformes profondes ainsi que l'expriment les cahiers de doléances du tiers état : on y demande la garantie des libertés, la fin des abus, l'égalité devant l'impôt et, principalement chez les paysans, l'abolition des privilèges et des droits féodaux.
Le roi accorde au tiers état d'avoir autant de députés que le clergé et la noblesse réunis : mais va-t-on voter par tête ? ou, comme en 1614, par ordre ? Les parlementaires se prononcent en faveur du vote par ordre et perdent aussitôt leur popularité dans la population. Le 4 mai 1789, les trois ordres défilent dans Versailles. Le lendemain, les 1139 députés siègent dans la salle des Menus-Plaisirs : ils y entendent le roi, qui parle vaguement du bonheur du royaume, puis Necker qui parle longuement pour ne rien proposer. Il n'est question ni de réformes ni du vote par ordre ou par tête. La déception du tiers état est totale. Pourtant, personne ne peut encore imaginer que ces États généraux sont le prélude d’une révolution qui va tout changer en France.
5 mai 1789 : À Versailles, première réunion des États généraux, convoqués pour tenter de résoudre la grave crise financière dans laquelle se trouve le royaume.
- 17 juin : Le Tiers état, rejoint par des membres du bas clergé et de la petite noblesse, se proclame Assemblée nationale sur proposition de Sieyès et décrète que « tout impôt perçu sans son consentement sera illégal ».
- 20 juin 1789 : L’Assemblée nationale, empêchée de se réunir dans la salle des Menus-Plaisirs, se rend à la salle du Jeu de paume sous la conduite de Bailly et jure de ne « jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeraient jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie » .
- 23 juin : Le roi ordonne à l’ensemble du clergé et de la noblesse de rejoindre l’assemblée.
- 9 juillet : l'Assemblée nationale se déclare constituante.
- 12 juillet : Le renvoi de Necker par le roi provoque des rassemblements de parisiens mécontents dans la capitale.
- 14 juillet 1789 : Prise de la Bastille, le gouverneur et les soldats de la forteresse sont massacrés par des insurgés.
- Eté 1789 : Grande Peur. Une psychose collective s’empare des campagnes, ou les populations s’arment, massacrent des nobles et incendient leurs demeures. Première vague d’émigration de la noblesse de cour.
- 4 août 1789 : L’abolition des privilèges est votée par l’Assemblée sur proposition du vicomte de Noailles.
- 26 août 1789 : Adoption de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
- 5-6 octobre : Des parisiennes se rendent à Versailles pour demander du pain et obtiennent le retour du roi et de sa famille à Paris.
- 2 novembre : Les biens du clergé sont déclarés nationaux.
- 22 décembre : Les provinces sont abolies et remplacées par la création de 83 départements.
Mars-Avril 1790 : Création d’un papier-monnaie, l’assignat, garanti sur les biens confisqués à l’Eglise.
- 12 juillet : Constitution civile du clergé, qui organise le clergé français sur le modèle gallican.
- 14 juillet 1790 : Fête de la Fédération. Sur le Champ-de-Mars, le roi Louis XVI et sa famille prêtent serment devant la nation et à la loi.
Voilà j’espère que ceci vous aura aidé(e) !
Commencée avec l’ouverture des états généraux (mai 1789), la Révolution française a provoqué le renversement de la monarchie et de l’ordre social de l’Ancien Régime reposant sur trois classes distinctes dont les droits devant la loi et devant l’impôt étaient inégaux. Après une période modérée, marquée par l’abolition des privilèges et la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (août 1789), la Révolution se radicalise à partir de la fuite du roi à Varennes (juin 1791) et l’entrée en guerre contre les puissances européennes (avril 1792). Au lendemain de la chute de la monarchie (août 1792) et de l’instauration de la République (septembre 1792), la Terreur est à l’ordre du jour, mais les modérés renversent Robespierre (juillet 1794), puis instaurent le Directoire (octobre 1795). Lui succèdera enfin le Consulat en 1799, prélude de l'épopée napoléonienne.
À la fin de 1788, la France subit une crise aux multiples visages : les récoltes sont mauvaises et l'activité économique stagne, entraînant chômage et crainte de la disette. Le nombre des errants augmente et aggrave le sentiment d'insécurité. Le gouvernement royal, lourdement endetté, n’a pu obtenir des privilégiés, noblesse, clergé et parlementaires, qu'ils se soumettent à l'impôt. Tout le monde met son espoir dans les États généraux promis pour le 5 mai 1789 ; mais les privilégiés en attendent une limitation du pouvoir royal et des solutions financières qui les exemptent de l'impôt, alors que la majorité de la population espère des réformes profondes ainsi que l'expriment les cahiers de doléances du tiers état : on y demande la garantie des libertés, la fin des abus, l'égalité devant l'impôt et, principalement chez les paysans, l'abolition des privilèges et des droits féodaux.
Le roi accorde au tiers état d'avoir autant de députés que le clergé et la noblesse réunis : mais va-t-on voter par tête ? ou, comme en 1614, par ordre ? Les parlementaires se prononcent en faveur du vote par ordre et perdent aussitôt leur popularité dans la population. Le 4 mai 1789, les trois ordres défilent dans Versailles. Le lendemain, les 1139 députés siègent dans la salle des Menus-Plaisirs : ils y entendent le roi, qui parle vaguement du bonheur du royaume, puis Necker qui parle longuement pour ne rien proposer. Il n'est question ni de réformes ni du vote par ordre ou par tête. La déception du tiers état est totale. Pourtant, personne ne peut encore imaginer que ces États généraux sont le prélude d’une révolution qui va tout changer en France.
5 mai 1789 : À Versailles, première réunion des États généraux, convoqués pour tenter de résoudre la grave crise financière dans laquelle se trouve le royaume.
- 17 juin : Le Tiers état, rejoint par des membres du bas clergé et de la petite noblesse, se proclame Assemblée nationale sur proposition de Sieyès et décrète que « tout impôt perçu sans son consentement sera illégal ».
- 20 juin 1789 : L’Assemblée nationale, empêchée de se réunir dans la salle des Menus-Plaisirs, se rend à la salle du Jeu de paume sous la conduite de Bailly et jure de ne « jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeraient jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie » .
- 23 juin : Le roi ordonne à l’ensemble du clergé et de la noblesse de rejoindre l’assemblée.
- 9 juillet : l'Assemblée nationale se déclare constituante.
- 12 juillet : Le renvoi de Necker par le roi provoque des rassemblements de parisiens mécontents dans la capitale.
- 14 juillet 1789 : Prise de la Bastille, le gouverneur et les soldats de la forteresse sont massacrés par des insurgés.
- Eté 1789 : Grande Peur. Une psychose collective s’empare des campagnes, ou les populations s’arment, massacrent des nobles et incendient leurs demeures. Première vague d’émigration de la noblesse de cour.
- 4 août 1789 : L’abolition des privilèges est votée par l’Assemblée sur proposition du vicomte de Noailles.
- 26 août 1789 : Adoption de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
- 5-6 octobre : Des parisiennes se rendent à Versailles pour demander du pain et obtiennent le retour du roi et de sa famille à Paris.
- 2 novembre : Les biens du clergé sont déclarés nationaux.
- 22 décembre : Les provinces sont abolies et remplacées par la création de 83 départements.
Mars-Avril 1790 : Création d’un papier-monnaie, l’assignat, garanti sur les biens confisqués à l’Eglise.
- 12 juillet : Constitution civile du clergé, qui organise le clergé français sur le modèle gallican.
- 14 juillet 1790 : Fête de la Fédération. Sur le Champ-de-Mars, le roi Louis XVI et sa famille prêtent serment devant la nation et à la loi.
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