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Bonjour tout le monde j'aurais vraiment besoin d'aide pour ces questions car ces a rendre pour demain merci d'avance a ce qui le feront
Paul Eluard, « Comprenne qui voudra», 1945. Comprenne qui voudra En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles. On allait même jusqu'à les tondre. Comprenne qui voudra Moi mon remord ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable A la robe déchirée Au regard d'enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête Souillée et qui n'a pas compris Qu'elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre.

Questions : 1) De quoi parle ce poème ? (Pensez à relire le passage en italique au-dessus du poème)
2) Quels sont les trois champs lexicaux qui servent à parler de la jeune fille, dans ce poème ?
3) Pourquoi le poète nous parle-t-il de sa mère ici ? (= Dans quel but en parle-t-il ?)
4) Quel est le point de vu du poète quant à cette situation ?​

Sagot :

Réponse :

1) Le poème parle des jeunes filles et des femmes tondues à la Libération en 1945 pour les humilier publiquement, elles étaient accusées d'avoir eu une liaison avec l'ennemi allemand.

2) Les champs lexicaux :

l'humiliation

la mort

la jeunesse

3) La mère est celle qui berce et qui console.

4) Le poète est nettement contre la vindicte publique et il est du côté de la victime humiliée.

Explications :

Comprenne qui voudra

Moi mon remords ce fut

La malheureuse qui resta

Sur le pavé

La victime raisonnable

À la robe déchirée

Au regard d’enfant perdue

Découronnée défigurée

Celle qui ressemble aux morts

Qui sont morts pour être aimés

Une fille faite pour un bouquet

Et couverte

Du noir crachat des ténèbres

Une fille galante

Comme une aurore de premier mai

La plus aimable bête

Souillée et qui n’a pas compris

Qu’elle est souillée

Une bête prise au piège

Des amateurs de beauté

Et ma mère la femme

Voudrait bien dorloter

Cette image idéale

De son malheur sur terre.