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Bonjour, j'ai des questions suf un texte, qui pourrait m'aider s'il vous plaît?

Porte-moi sur tes vagues dures, mer figée, mer sans reflux ; tempête solide enfermant le vol des nues et mes espoirs. Et que je fixe en de justes caractères, Montagne, toute la hauteur de ta beauté. L'œil, précédant le pied sur le sentier oblique te dompte avec peine. Ta peau est rugueuse. Ton air est vaste et descend droit du ciel froid. Derrière la frange visible d'autres sommets élèvent tes passes. Je sais que tu doubles le chemin qu'il faut surmonter. Tu entasses les efforts comme les pèlerins les pierres : en hommage. En hommage à ton altitude, Montagne. Fatigue ma route : qu'elle soit âpre, qu'elle soit dure ; qu'elle aille très haut. Et, te quittant pour la plaine, que la plaine a de nouveau pour moi de beauté !

1) Comment comprenez-vous le poème à la première lecture ?
2) À qui le poète s'adresse-t-il ? Citez des mots du poème à l'appui de votre réponse.
3) Relevez les comparaison(s) et métaphore(s) : quels paysages donnent-elles à voir ?
4) Quels sentiments le poète exprime-t-il dans ce texte ? Quels procédés d'écriture emploie-t-il pour le faire ?
5) Relisez oralement le poème : quelles sonorités sont répétées ? Quel est l'effet produit?
6) Pour vous, ce texte est-il un poème ? Justifiez.​

Sagot :

Réponse :

1. On dirait un éloge de ma montagne. Comme une stèle qui célèbre la pierre.

2. Le poète Victor Segalen commence par un souhait qu'il adresse à la Montagne. Il utilise la majuscule pour la personnifier.

"Montagne, toute la hauteur de ta beauté. "

"d'autres sommets"

"ton altitude, Montagne."

"très haut. "

3. Les comparaisons : "u entasses les efforts comme les pèlerins les pierres "

Les métaphores : "mer figée, mer sans reflux ; tempête solide"

"Ta peau est rugueuse."

Le poème donne à voir le ciel et la mer

4. Le poète éprouve de l'admiration pour le paysage montagneux.  L'ascension difficile est comme le travail du poète qui s'élève vers un idéal pour écrire.

Explications :

Tempête solide

Porte-moi sur tes vagues dures,  enfermant le vol des nues et mes espoirs. Et que je fixe en de justes caractères, Montagne, toute la hauteur de ta beauté.

L'œil, précédant le pied sur le sentier oblique te dompte avec peine. Ta peau est rugueuse. Ton air est, vaste et descend droit du ciel froid. Derrière la frange visible d'autres sommets élèvent tes passes. Je sais que tu doubles le chemin qu'il faut surmonter. Tu entasses les efforts comme les pèlerins les pierres ; en hommage :

En hommage à ton altitude, Montagne. Fatigue ma route : qu'elle soit âpre, qu'elle soit dure ; qu'elle aille très haut.

Et, te quittant pour la plaine, que la plaine a de nouveau pour moi de beauté !

Victor Segalen