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N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.

Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.

J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,

Et frapper à mon cœur, c’est frapper au tombeau.

N’écris pas !



N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes,

Ne demande qu’à Dieu... qu’à toi, si je t’aimais !

Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,

C’est entendre le ciel sans y monter jamais.

N’écris pas !



N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire ;

Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent.

Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.

Une chère écriture est un portrait vivant.

N’écris pas !



N’écris pas ces deux mots que je n’ose plus lire :

Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;

Que je les vois brûler à travers ton sourire ;

Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.

N’écris pas !

Bonjour Pourrez Vous Maider À Répondre À Ces Questions Sur Cette Poésie Merci Davance Nécris Pas Je Suis Triste Et Je Voudrais Méteindre Les Beaux Étés Sans Toi class=

Sagot :

Réponse :Le poète s’adresse au lecteur à l’aide de la deuxième personne du singulier TU et des pronoms personnels ton et ta. Il exprime sa souffrance à travers des choses qui paraissent d’ordinaire heureuse (sourire), il marque cet effet grâce à des comparaisons (semble). Bon courage pour la suite

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