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a) Relevez les propositions subordonnées relatives. b) Précisez pour chacune d’elles le nom ou le pronom qu’elle complète.

Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau. À l’instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel. J’oubliai les catastrophes dont je venais d’être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j’entendis si souvent siffler la grive. Quand je l’écoutais alors, j’étais triste de même qu’aujourd’hui. Mais cette première tristesse était celle qui naît d’un désir vague de bonheur, lorsqu’on est sans expérience ; la tristesse que j’éprouve actuellement vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l’oiseau dans les bois de Combourg m’entretenait d’une félicité que je croyais atteindre ; le même chant dans le parc de Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie.


Fr. de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1849.

Sagot :

Bonjour,

J’oubliai les catastrophes dont je venais d’être le témoin,

, je revis ces campagnes où j’entendis si souvent siffler la grive.

Mais cette première tristesse était celle qui naît d’un désir vague de bonheur,

la tristesse que j’éprouve actuellement

. Le chant de l’oiseau dans les bois de Combourg m’entretenait d’une félicité que je croyais atteindre ;

nathea

Bonjour

a) Relevez les propositions subordonnées relatives.ente (...) et en gras)

b) Précisez pour chacune d’elles le nom ou le pronom qu’elle complète.(souligné)

Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau. À l’instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel. J’oubliai les catastrophes (dont je venais d’être le témoin), et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes (où j’entendis si souvent siffler la grive). Quand je l’écoutais alors, j’étais triste de même qu’aujourd’hui. Mais cette première tristesse était celle (qui naît d’un désir vague de bonheur), lorsqu’on est sans expérience ; la tristesse (que j’éprouve actuellement) vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l’oiseau dans les bois de Combourg m’entretenait d’une félicité (que je croyais atteindre) ; le même chant dans le parc de Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n’ai plus rien à apprendre, j’ai marché plus vite qu’un autre, et j’ai fait le tour de la vie.

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