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Texte:
grondement sans fin des moteurs sur les routes empoison Dans le nées, la nature ne survit qu'avec peine. Certes, le jardin demeure un beau jardin, planté il y a plus d'un siècle, et les géants qui le peuplent dressent encore, très loin au-dessus de nous, leur chevelure épaisse de feuillage. En dépit du pétrole et de l'huile des camions, il reste assez de lilas pour parfumer la nuit.


Mais le jardin qui l'emporte sur les relents* de la route ne peut rien pour préserver le silence, et pas même le silence du soir. Hier, je m'é tais mis en tête d'entendre le rossignol une fois encore. Je ne voudrais pas m'endormir pour toujours sans avoir entendu le rossignol. C'était une belle nuit, pareille à celle qui inspira à Jules Laforgue* ce cri j'aimais autrefois : « Étoiles, vous êtes à faire peur... » Bien que que la soi (1860-rée fût avancée, le fleuve de moteurs ne s'était pas interrompu de cou crea- ler. Dans une minute de relâche, je crus percevoir les deux premières notes liquides du rossignol que le fracas d'un camion recouvrit. Il s'é loigna, mais l'oiseau s'était tu, peut-être pour toujours. La palpitation de la nuit n'était pas perceptible comme elle l'est chez nous, en Guyenne: ce fut le silence du néant.
Bien plus tard, ne dormant pas, je me suis levé et me suis penché à la fenêtre sur le gouffre odorant. Un moteur gronda, non du côté de la route, mais sous les étoiles. Les jeux étaient faits : Je n'entendrais pas, ce soir, le rossignol

je dois prélever : l’objet du texte , type ,genre, ton mouvement et synthèse

Et mrc d’avance

Sagot :

Réponse : Bloc notes de François Mauriac 1964

- le thème : bruit et silence

- la thèse : le silence de la nuit a disparu

- le genre : réflexions dans un bloc notes

- type de texte : narratif et argumentatif

- le ton : celui de la décepion

- le mouvement du texte : commence par  l'éloge du jardin puis par  du vécu, un témoignage personnel : "Hier ... " L'exemple dominant est celui du rossignol. Evocation poétique mais symbolique pour persuader (argumenter en faisant appel à l'émotion)

- les figures de style sont en gras

Explications :

Dans le grondement sans fin (hyperbole) des moteurs sur les routes empoisonnées (métaphore) , la nature ne survit qu’avec peine. Certes le jardin demeure un beau jardin, planté il y a plus d’un siècle, et les géants  (personnification) qui le peuplent dressent encore, très loin au-dessus de nous, leur chevelure épaisse de feuillage. En dépit du pétrole et de l’huile des camions, il reste assez de lilas pour parfumer la nuit.

    Mais le jardin qui l’emporte sur les relents de la route ne peut rien pour préserver le silence, et pas même le silence du soir. Hier, je m’étais mis en tête d’entendre le rossignol une fois encore. Je ne voudrais pas m’endormir pour toujours (euphémisme pour mourir) sans avoir entendu le rossignol. C’était une belle nuit, pareille à celle qui inspira à Jules Laforgue ce cri que j’aimais autrefois : « Etoiles, vous êtes à faire peur… ». Bien que la soirée fût avancée, le fleuve de moteurs (métaphore) ne s’était pas interrompu de couler. Dans une minute de relâche je crus percevoir les deux premières notes liquides (métaphore)  du rossignol, que le fracas d’un camion recouvrit. Il s’éloigna, mais l’oiseau s’était tu, peut-être pour toujours. La palpitation de la nuit n’était pas perceptible comme elle l’est chez nous, en Guyenne : ce fut le silence du néant.

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