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Bonjour je dois faire la deuxième partie d'un commentaire de texte sur melancholia de Victor Hugo voici comment je dois dois le présenter
II-les conséquences du travail
1-santé très affectée
je dois écrire ici

2- fragilité morale et physique intellectuelle
et je dois écrire aussi ici
svp j'ai vraiment besoin d'aide je sais pas du tout comment faire

Sagot :

Réponse :

Le poème de Victor Hugo est écrit en 1838 à Paris et il paru en 1856 dans le recueil les Contemplations. On sait que Victor Hugo était sensible aux problèmes sociaux notamment à la misère et au travail des enfants.

Les fabriques de la première moitié du XIX° siècle employaient des enfants de huit ans et leur confiaient des tâches répétitives comme faire tourner des roues, des meules pendant des journées de quinze heures. On les asseyait sur de hauts tabourets pour qu'ils n'aient pas envie de circuler. Ils partaient tôt le matin, à pied, ils mangeaient peu et mal, ils étaient rachitiques puisque leur squelette ne pouvait pas se développer de façon harmonieuse. Ils étaient p^les, malades et avaient la fièvre qui les amaigrissait encore.
A ces conséquences physiques s'ajoutaient des conséquences morales; ils ne jouaient pas, ils ne souriaient pas. Ils étaient privés de détente, de douceur. ils ne pouvaient s'épanouir. Ils vivaient une sorte de servitude, leur enfance était exploitée.

Explications :

... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?

Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?

Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?

Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules

Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement

Dans la même prison le même mouvement.

Accroupis sous les dents d'une machine sombre,

Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,

Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,

Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.

Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.

Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.

Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.

Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !

Ils semblent dire à Dieu : - Petits comme nous sommes,

Notre père, voyez ce que nous font les hommes !

Ô servitude infâme imposée à l'enfant !

Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant

Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,

La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,

Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -

D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !

Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,

Qui produit la richesse en créant la misère,

Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !

Progrès dont on demande : Où va-t-il ? que veut-il ?

Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,

Une âme à la machine et la retire à l'homme !

Que ce travail, haï des mères, soit maudit !

Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,

Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !

Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,

Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,

Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

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