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bonjour es ce que vous pouvez m'aider dans cette rédaction je n'y arrive pas :
Pensez-vous comme Jean Giono que la ville soit un lieu hostile ?
Vous proposerez une réflexion organisée et argumentée en vous appuyant sur vos
lectures et vos connaissances personnelles.

Sagot :

Explications :

Sans tout rédiger, voici quelques arguments utiles. Il serait sans doute le bienvenu de rechercher d’autres exemples pour mentionner d’autres villes que Paris…

:)

Réponse :

1/ La ville peut être vue comme un lieu propice à l’inspiration, un lieu cosmopolite, multiculturel, emblême de la modernité.

Beaucoup d’auteurs réalistes ont mentionné le Paris du XIXème siècle : Balzac dans le Père Goriot notamment, qui se clot par la formule de Eugène : “Paris - à nous deux maintenant”. La ville, et donc la société qu’elle représente motive le héros à se surpasser.

2/ Mais la ville peut aussi être le symbole de la décadence, un lieu bruyant, de violence et de brutalité. Cette vision est particulièrement présente dans le Paris du XIXème siècle, sous Napoléon III et les travaux du Baron Haussmann.

Baudelaire exprime dans Les fleurs du mal , dans “A une passante” que “La rue assourdissante autour de moi hurlait”

Zola dans La Curée retranscrit les travaux parisiens (perforation de Grands Boulevards) et de ses dérives sur la société

3/ Finalement, c’est sans doute ce sentiment à la fois d’émerveillement et de répulsion qui inspire tant les poètes et auteur, et qui donne à la ville son statut si particulier. La ville est donc un lieu hostile

Baudelaire, Spleen de Paris : “Je t’aime, ô capitale infâme”