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Sagot :
Réponse :
Bonsoir,
Explications :
L'influence des êtres humains sur le réchauffement climatique est sans précédent, car même si les climato-sceptiques disent que ce changement est normal car nous sommes dans une période interglaciaire après la période glaciaire de Würm qui s'est terminée il y a de ça près de 10 000 ans. Cependant, ce changement ne s'est jamais opéré si rapidement en raison de la surproduction des Hommes dans le monde.
Ainsi grâce au document 4, nous pouvons voir l'activité humaine produit des gaz ayant pour conséquences des effets négatifs au niveau atmosphérique, ce sont les gaz à effet de serre. Ces gaz ont la particularité de perturber l'équilibre qui s'opère entre les échanges énergétiques dus aux rayonnements ultraviolets provenant du Soleil, et des Infrarouges qui sont reflétés par la Terre. Ces Ultraviolets sont freinés par une couche troposphérique qui se nomme la couche d'Ozone, un gaz à effet de serre, qui empêche l'entrée d'UVC sur le sol terrestre, mais qui retient également une partie des Infrarouges réfléchis, ce qui forme le bilan radiatif terrestre.
Le document 4 nous montre alors plusieurs activités humaines relatives à la production de ces GES, comme la construction (10% de CO₂), l'élimination de déchets (18,1% de Méthane(CH₄) et 2,3% de NO₂ (Protoxyde d'Azote)), le transport (19% de CO₂ et 1,1% de N₂0), production agricole (40% de CH₄ et 62% de N₃O), l'exploitation agricole des terres (26% de N₂O ; 6,6% de CH₄ et 9,1% de CO₂), l'extraction des énergies fossiles (8,4% de CO₂ et 29,6% de CH₄), le fonctionnement des centrales énergétiques (29,5% de CO₂ et 1,(% de N₂O) et enfin les processus industriels (20,6% de CO₂ et 5,9% de N₂0). Pour faire court, l'ensemble de ces exemples sert à montrer l'impact humain sur la production de GES et le déséquilibre en GtC (Gigatonne de Carbone) causé en énorme majorité par le CO₂. Mais d'autres gaz sous-cotés sont participent également à ce réchauffement comme le Méthane, ou les oxydes d'azote jouent aussi leur place, comme le N₂O, ou le N₃O, qui sont des gaz appauvrissant la couche d'ozone.
Enfin, le document 5 nous présente les courbes d'augmentation en concentration des GES dans l'atmosphère, et notamment leur PRG, qui sont leur "pouvoir" de GES en terme de forçage radiatif (Taux de réfléchissement des rayonnement infrarouges terrestres renvoyés à cette dernière créant un réchauffement). Ainsi, on peut voir que le CO₂ est le gaz à effet de serre le plus répandu mais celui-ci ne possède qu'un PRG de 1 pour 20 ans et de 1 pour 80 ans, cela veut dire que son pouvoir réfléchisseur est faible, mais comme il est extrêmement produit, il représente 25% des GES, faisant de lui le premier de ceux-ci. Le protoxyde d'Azote ou Oxyde nitreux, lui, est beaucoup moins présent que le CO₂ mais est bien plus destructeur pour la couche d'ozone et possède un PRG de 264 pour 20 ans et de 256 pour 100 ans, ce qui fait qu'il est presque aussi efficace dans une petite que dans une longue période. Le Méthane est quant à lui plus présent le protoxyde d'Azote mais possède un PRG de 84 pour 20 et de 28 pour 100 ans, il est donc plus efficace dans une petite période. Pour finir, les autres GES comme les Chlorofluorocarbures (CFC) et les Hydrofluorocarbures (HFC) sont les plus redoutables en terme de PRG. En effet, pour une période de 20 ans les CFC ont un PRG de 6900 et les HFC en ont un de 3710. Cependant, pour une période de 100 ans les CFC ont un PRG de 3700 et les HFC en ont un de 1300. Ce qui explique donc que leur efficacité se dégrade avec le temps, mais reste extrêmement ravageurs dans de grandes proportions.
Pour conclure, nous aurons donc vu que l'activité humaine contribué énormément à l'augmentation en GES au niveau mondial, dans l'atmosphère. De plus, les GES, autant qu'ils sont, possèdent un PRG différent et des concentrations différentes, ce qui fait d'eux des ennemis redoutables face aux contraintes géothermiques actuelles. Enfin, il faut que nous nous ressaisissions quant aux méthodes utilisées pour essayer de produire moins de GES, pour ne pas reproduire des accidents atmosphériques comme ce fût le cas en Arctique où nombres de HFC ont été relâchés créant un trou béant dans la couche d'Ozone.
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