Réponse :
1-
À quel rendez-vous le poète se rend-il ? Justifiez votre réponse en vous
appuyant sur le texte et sur le paratexte. (3 points)
Le poète se rend sur la tombe de sa fille Léopoldine.
(Je mettrai sur ta tombe ...")
2.
Quel sentiment anime le poète dans le premier quatrain ? Justifiez votre
réponse en vous appuyant sur les différents procédés à l'œuvre dans la
première strophe. (5 points)
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Le poète va comme à une rencontre, un rendez-vous. Sorte d'impatience.
Le pronom personnel JE est repris et donne une tonalité lyrique. "J'irai "est repris également.
3.
Quel sentiment domine dans le deuxième quatrain ? Justifiez votre réponse en vous appuyant précisément sur des procédés littéraires et sur des exemples.
(6 points)
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Le poète est rempli de la profonde tristesse du deuil et son attitude le montre, il est courbé et renfermé sur lui-même.
4.
Expliquez ce qu'est le lyrisme et en quoi ce poème peut être considéré
comme lyrique. (6 points)
Le lyrisme est l'expression d'émotions personnelles. cCest le cas dans ce poème où le poète parle de sa propre douleur de père.
5. Quelles émotions ressentez-vous à la lecture de ce poème ? Pensez-vous que la poésie puisse perpétuer le souvenir d'un être cher ? (5 points)
Ce poème est pathétique et a une portée universelle dans laquelle chaque lecteur se reconnaît s'il a perdu un être cher.
6
Présentez l'image en la décrivant : motif représenté, technique utilisée,
couleurs dominantes. (2 points)
On voit très mal l'image; On dirait un paysage flou en sépia.
7. Que ressentez-vous devant cette image
Cette image donne une atmosphère lugubre, un paysage de nature sous le vent.
Explications :
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
