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Bonjour , je dois repondre a la questiion suivante comment se developpe l'économie de plantation et les la traite négrière dans les iles portugaises et au Brésil (XVe-XVIe siècle)
en restant 3 partie
1er partie:le developpement de l'economie sucriere
2eme partie l'esclavage et la traite negriere
3eme partie:les consequences pour lisbonne et le portugal

mercii

Sagot :

Réponse :

ok

Explications :

1.Le climat chaud et humide des îles caribéennes et du Brésil les rend propices au développement de l’agriculture sucrière, à une époque où le sucre est un produit de luxe, donc très rentable. Après l’extermination des Amérindiens, les Européens se tournent dès le début du XVIe siècle vers des esclaves africains. Dans les plantations, les conditions de travail génèrent une forte mortalité, nécessitant un apport constant d’esclaves. La mise en place de cette économie prédatrice entraîne le développement de la traite atlantique : environ 13 millions d’Africains sont conduits de force en Amérique entre le XVIe et le XIXe siècle.

La traite négrière atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d’Afrique qu’ils explorent alors.La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle. L’exploitation des richesses et des territoires de l’Amérique demande une main d’œuvre abondante pour alimenter mines et plantations. Ni les émigrants européens, trop peu nombreux, ni les Indiens, décimés par l’exploitation et les maladies, ne suffisent à la tâche.Se met alors en place, dès le 16e siècle, un commerce transatlantique que l’on a appelé « commerce triangulaire » : des négriers européens partent d’Europe avec des marchandises manufacturées qu’ils échangent sur les côtes d’Afrique contre des captifs fournis par certains royaumes et négriers africains.Les navires européens transportent ensuite leur marchandise humaine à travers l’Atlantique, dans un terrible voyage que certains historiens ont nommé la Grande Déportation.Les captifs sont ensuite vendus à des colons aux Antilles, au Brésil, en Amérique du Nord, mais aussi à la Réunion ou à l’Ile Maurice dans l’Océan Indien. Réduits en esclavage, ils travaillent sous la contrainte, dans des conditions le plus souvent très dures : en moyenne, l’espérance de vie d’un esclave de plantation ne dépasse pas dix ans. Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l’Europe pour y être vendues.Les historiens estiment qu’en moyenne, les bénéfices des expéditions de traite sont compris entre 15% et 20%. La traite contribue à l’essor économique des ports, et plus largement des pays qui pratiquent le commerce d’êtres humains.Le système atteint son apogée aux 18e et 19e siècles.Entre le milieu du 15e siècle et la fin du 19e siècle, on estime que plus de 12 millions et demi de captifs furent déportés d’Afrique vers les Amériques et les îles de l’Atlantique. Plus d’un million et demi de personnes périrent pendant la traversée.En Afrique même, d’innombrables victimes moururent lors de leur capture ou lors de leur marche vers la côte, avant même d’embarquer sur les navires négriers. Le nombre véritable des victimes de ce commerce criminel ne sera donc jamais connu.Continuer la lecture :L’europe négrière