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Svp Aidez moi pour ce DM de Français :
Vous ferez le commentaire du texte B - Le Roi se meurt – fin de la pièce, de Ionesco en répondant à la question suivante :

De quelles manières l’auteur aborde-t-il l’angoisse de la mort ?

Le plan à adopter est le suivant :
I. L'annonce symbolique d'une mort prochaine
II. Une scène absurde qui mêle tragique et comique.

Texte B :

MARGUERITE
Il perçoit encore les couleurs. Des souvenirs colorés. Ce n’est pas une nature auditive. Son imagination est
purement visuelle… c’est un peintre… trop partisan de la monochromie. (Au Roi.) Renonce aussi à cet empire.
Renonce aussi aux couleurs. Cela t’égare encore, cela te retarde. Tu ne peux plus t’attarder, tu ne peux plus
t’arrêter, tu ne dois pas. (Elle s’écarte du Roi.) Marche tout seul, n’aie pas peur. Vas-y. (Marguerite, dans un
coin du plateau, dirige le Roi, de loin.) Ce n’est plus le jour, ce n’est plus la nuit, il n’y a plus de jour, il n’y a
plus de nuit. Laisse-toi diriger par cette roue qui tourne devant toi. Ne la perds pas de vue, suis-la, pas de trop
près, elle est embrasée, tu pourrais te brûler. Avance, j’écarte les broussailles, attention, ne heurte pas cette
ombre qui est à ta droite… Mains gluantes, mains implorantes, bras et mains impitoyables, ne revenez pas,
retirez-vous. Ne le touchez pas, ou je vous frappe ! (Au Roi.) Ne tourne pas la tête. Évite le précipice à ta
gauche, ne crains pas ce vieux loup qui hurle… ses crocs sont en carton, il n’existe pas. (Au loup.) Loup,
n’existe plus ! (Au Roi.) Ne crains pas non plus les rats. Ils ne peuvent pas mordre tes orteils. (Aux rats.) Rats
et vipères, n’existez plus ! (Au Roi.) Ne te laisse pas apitoyer par le mendiant qui te tend la main… Attention
à la vieille femme qui vient vers toi… Ne prends pas le verre d’eau qu’elle te tend. Tu n’as pas soif. (A la
vieille femme imaginaire.) Il n’a pas besoin d’être désaltéré, bonne femme, il n’a pas soif. N’encombrez pas
son chemin. Évanouissez-vous. (Au Roi.) Escalade la barrière… Le gros camion ne t’écrasera pas, c’est un
mirage… Tu peux passer, passe… Mais non, les pâquerettes ne chantent pas, même si elles sont folles.
J’absorbe leurs voix ; elles, je les efface !... Ne prête pas l’oreille au murmure du ruisseau. Objectivement, on
ne l’entend pas. C’est aussi un faux ruisseau, c’est une fausse voix… Fausses voix, taisez-vous. (Au Roi.) Plus
personne ne t’appelle. Sens, une dernière fois, cette fleur et jette-la. Oublie son odeur. Tu n’as plus la parole.
A qui pourrais-tu parler ? Oui, c’est cela, lève le pas, l’autre. Voici la passerelle, ne crains pas le vertige. (Le
Roi avance en direction des marches du trône.) Tiens-toi tout droit, tu n’as pas besoin de ton gourdin, d’ailleurs
tu n’en as pas. Ne te baisse pas, surtout, ne tombe pas. Monte, monte. (Le Roi commence à monter les trois
ou quatre marches du trône.) Plus haut, encore plus haut, monte, encore plus haut, encore plus haut, encore
plus haut. (Le Roi est tout près du trône.) Tourne-toi vers moi. Regarde-moi. Regarde à travers moi. Regarde
ce miroir sans image, reste droit… Donne-moi tes jambes, la droite, la gauche. (À mesure qu’elle lui donne
ces ordres, le Roi raidit ses membres.) Donne-moi un doigt, donne-moi deux doigts… trois… quatre… cinq…
les dix doigts. Abandonne-moi le bras droit, le bras gauche, la poitrine, les deux épaules et le ventre. (Le Roi
est immobile, figé comme une statue.) Et voilà, tu vois, tu n’as plus la parole, ton cœur n’a plus besoin de
battre, plus la peine de respirer. C’était une agitation bien inutile, n’est-ce pas ? Tu peux prendre place.

Sagot :

tout d'abord l'auteur décrit la mort très métaphoriquement au début du texte, il décrit comme quelque chose à suivre doucement (une première chose assez angoissante de l'idée de suivre aveuglément la mort .)

il nous décrit la mort en disant de surtout faire attention en la suivant, de ne pas trop l'approcher car je cité " suis-la, pas de trop

près, elle est embrasée, tu pourrais te brûler."

ça donne un deuxième effet angoissant. vas t'il mourir ? où survivre car il aura réussi à ne pas se brûler ? on ne sait pas pour l'instant mais de plus en plus l'auteur vas accentuer le stress de courir, monter les escaliers pour au final que la mort le rattrape.

tout ce passage fut stressant et angoissant pour qu'au final il meurt. l'auteur mélange une sorte de fin tragique a une satyre (une sorte d'humour piquant)

donc en effet une scène bien absurde pour finir mort.

conclusion : l'auteur aborde l'angoisse de la mort avec de l'humour, tout en décrivant la poursuite de la mort puis la fuite d'une façon bien écrite de manière à ce qu'il nous fasse stresser et angoisser pour aussi finir très satyriquement par sa mort bien décevante et plus calme. décevante car face à ces effort aussi bien écrit que long il finit rapidement mort.

bon courage, j'espère que j'ai bien compris le texte, en tout cas c'est mon interprétation, si ça peut t'aider tant mieux.. en tout cas je me suis bien amusé ☺️❤️