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Bonjour, j'ai une explication de texte à rendre pour la rentrée en philosophie. Mais ce texte est incompréhensible, si je pourrais avoir de l'aide s'il vous plait. Merci d'avance.
Voici le texte:
« Il n’y a que la seule volonté, que j’expérimente en moi être si grande que je ne conçois point l’idée d’aucune autre plus ample et plus étendue : en sorte que c’est elle principalement qui me fait connaître que je porte l’image et la ressemblance de Dieu. Car, encore qu’elle soit incomparablement plus grande dans Dieu, que dans le moi, soit à raison de la connaissance et de la puissance, qui s’y trouvant jointes la rendent plus ferme et plus efficace, soit à la raison de l’objet, d’autant qu’elle se porte et s’étend infiniment à plus de choses ; elle ne me semble pas toutefois plus grande, si je la considère formellement et précisément en elle-même. Car elle consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose, ou ne la faire pas (c’est-à-dire affirmer ou nier, poursuivre ou fuir), ou plutôt seulement en ce que, pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous y contraigne. Car, afin que je sois libre, il n’est pas nécessaire que je sois indifférent à choisir l’un ou l’autre des deux contraires ; mais plutôt, d’autant plus que je penche vers l’un, soit que je connaisse évidemment que le bien et le vrai s’y rencontrent, soit que Dieu dispose ainsi l’intérieur de ma pensée, d’autant plus librement j’en fais choix et je l’embrasse. Et certes la grâce divine et la connaissance naturelle, bien loin de diminuer ma liberté, l’augmentent plutôt, et la fortifient. De façon que cette indifférence que je sens, lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d’aucune raison, est le plus bas degré de la liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance, qu’une perfection dans la volonté ; car si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre, sans jamais être indifférent ».

Descartes, Méditations métaphysiques IV, § 9.

Sagot :

Réponse :

bonjour as tu au moins essayer de faire l'effort de lire ce texte avant de venir te plaindre et de dire que je cite "ce texte est incompréhensible" ?

car vu ton message il me parait évident que tu t'es juste contenter de copier coller le message de ton/ta professeur en te disant que de toute façon quelqu'un serait ravi de faire ton travail à ta place. Des messages comme le tient j'en vois tout les jours, des élèves qui ne font même pas l'effort de faire le premier pas, de tenter une approche. si tu compte sur ce genre de site pour toute la suite de tes études laisse moi te dire mon garçon que je ne donne pas chère de ta peau.

donc maintenant si tu veux que je t'apporte mon aide, je te demanderais de me fournir au moins une première version de ton explication de texte ensuite je serais à même de te corriger.

cordialement clara

Explications :

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