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Bonjour svp aidez moi à faire ce devoir :

Texte :Le 26 février 1557, après une traversée de l’Atlantique qui a duré quatre mois, le narrateur et ses
compagnons aperçoivent une nouvelle terre, la « terre de Brésil ».
Après avoir mis la barque à l’eau et tiré quelques coups de canon pour avertir les habitants, selon la
coutume à l’arrivée dans ce pays, nous vîmes immédiatement une foule de sauvages, hommes et femmes,
sur le rivage. Ils appartenaient à la nation nommée Margajas, alliée des Portugais, et par conséquent
ennemie des Français.
Malgré cette inimitié(1) des Margajas à l’encontre des Français, notre contremaître(2), qui connaissait
un peu leur jargon, et quelques matelots montèrent dans la barque et se dirigèrent vers le rivage. Là, ils les
appelèrent et leur montrèrent de loin des couteaux, des miroirs, des peignes et diverses baguenaudes(3) en
échange desquelles ils leur demandèrent des vivres, et aussitôt que quelques sauvages eurent entendu
qu’ils allèrent vite en chercher. A son retour, notre contremaître nous rapporta de la farine, des jambons,
de la chaire d’une espèce particulière de sangliers, force victuailles(4) et des fruits en abondance comme on
les trouve dans ce pays. Mais aussi pour nous les offrir et nous souhaiter la bienvenue, six hommes et une
femme ne firent pas de difficultés à monter en barque et à venir nous voir dans le bateau. Ce furent les
premiers sauvages que je vis de près. Les hommes, comme la femme, étaient aussi complètement nus qu’au
sortir du ventre de leur mère, mais pour être plus élégants, ils avaient tout le corps peint en noir. Par
ailleurs, les hommes étaient tondus de près sur le devant de la tête, comme les moines tonsurés(5), et
derrière ils portaient les cheveux longs. En outre, ils avaient tous la lèvre inférieure trouée et percée, et y
portaient une pierre verte. Quant à la femme, outre qu’elle n’avait pas la lèvre fendue, elle avait les
cheveux longs comme les femmes de là-bas. Mais à ses oreilles, si affreusement percées qu’on aurait pu
passer le doigt dans les trous, elle portait de longs pendants d’os blanc, qui lui descendaient jusqu’aux
épaules .Jean de LERY, Histoire d’un voyage en terre de Brésil.
1. L’inimitié : le contraire de l’amitié, la haine. 2. Un contremaître : un officier marinier. 3. Des baguenaudes : des objets de marchandises. 4. Force victuailles :
beaucoup de nourriture. 5. Tonsurés : dont le sommet du crâne est rasé.

1) Où se trouve Jean de Léry quand il aperçoit la terre de Brésil ?
2) Fait-il partie de ceux qui ont pris place dans la petite barque ? Prouvez-le.
3) La barque accoste-elle sur le rivage ? Dites pourquoi.
4) Qu’est-ce que les Français échangent avec les Sauvages ? Dans quel but ?

Sagot :

Réponse :

1) Il se trouve à l'océan Atlantique.

2) Je pense que oui. Mais peut-être non.

3) Oui.

4) Les sauvages échangent de la farine, des jambons, de la chaire d'une espèce particulière de sangliers, force victuailles et des fruits en abondance. Les français apportent des couteaux, des miroirs, des peignes et diverses baguenaudes. Pour leur souhaiter la bienvenue.

Explications :

1) "traversée de l'Atlantique"

2) "mis la barque à l'eau"; "quelques matelots montèrent dans la barque et se dirigèrent vers le rivage". "nous voir dans le bateau"

3) "se dirigèrent vers le rivage. Là, ils les appelèrent et leur montrèrent de loin des couteaux."

4) "couteaux, des miroirs, des peignes et diverses baguenaudes en échange desquelles ils leur demandèrent des vivres, et aussitôt que quelques sauvages eurent entendu qu'ils allèrent vite en chercher."