Réponse : Voir ci-dessous
Explications :
L’expérience de Beadle et Tatum permet de mettre en évidence un lien entre gène et protéine :
Nous savons que :
- Une enzyme est une molécule de nature protéique.
- Les protéines sont des molécules constituées d'acides aminés, comme l'arginine, la
citruline ou l'ornithine.
Nous observons sur le document que les trois souches mutantes de champignon sont incapables de synthétiser l’arginine. Elles sont mutées chacune sur un gène différent. S’il faut ajouter une molécule dans le milieu (ici un acide aminé), cela veut dire que la souche mutée est incapable de la synthétiser. Elle indique donc l'enzyme qui est inactive.
Ainsi, nous pouvons observer que :
- Le mutant A ne croît pas et ne se développe pas sur milieu minimal ni en présence
d’ornithine ou de citruline, mais il croît et se developpe en présence d’arginine: il ne
possède donc pas l'enzyme 3.
- Le mutant B ne se developpe pas sur milieu minimal ni en présence d’ornithine, mais
pousse en présence de citruline : il ne possède donc pas l'enzyme 2.
- Le mutant C ne se développe pas sur milieu minimal mais pousse en présence
d’ornithine : il ne possède donc pas l'enzyme 1.
L’expérience de Beadle et Tatum permet donc de penser qu’un gène entraîne la formation d'une enzyme : un gène précis permet donc la synthèse d'une protéine précise.
Problème : Des études récentes montrent que très rares sont nos gènes qui ne produisent qu'une seule protéine. Le phénomène d'épissage alternatif concerne plus de 95% des 22 000 gènes chez l'humain. Un gène permet la réalisation de plusieurs protéines. Il faut donner un exemple du cours de S.V.T ou du livre (comme celui de la production de la calcitonine ou du neuromédiateur CGRP).
