La mondialisation économique désigne l’accélération, à l’échelle mondiale, des échanges de biens et de services rendue possible grâce à la levée progressive des entraves au commerce dans le cadre du GATT puis de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) depuis 1995 et par le développement des moyens de transport et de communication. La mondialisation s’exprime en général à travers l’expansion du commerce et l’intensification des échanges de capitaux. On l’associe à une explosion des flux, qu’ils soient commerciaux, humains, monétaires ou informationnels. L’une des expressions de la mondialisation est l’intégration régionale.
Lors de la Conférence économique africaine qui s’est tenue à Johannesburg du 28 au 31 octobre 2013, Victor Murinde, directeur de l’Institut africain de développement à la Banque africaine de développement (BAD) déclarait « L’intégration est essentielle si on veut libérer le potentiel de l’Afrique. L’Afrique doit saisir cette opportunité pour maîtriser son marché, attirer les investisseurs et créer des emplois ». Nouvelles technologies et Internet constituent la première courroie de transmission de la mondialisation et de l’intégration en Afrique. Ils facilitent la transmission de l’information, et les échanges d’idées à l’échelle planétaire. C’est l’aire du « travail sans frontière », disent les africains. L’Afrique semble s’être engagée dans cette mondialisation par une intégration régionale affirmée. Mais à y voir de plus près, cette mondialisation semble illusoire car entravée par de nombreuses contraintes.
