Benit
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Bonjour , j'ai un commentaire à faire sur ce texte sauf que j'étais absent quand ils ont expliquer comment faire , quelqu'un peut m'aider s'il vous plaît?


Sujet : faites, en binômes ou trinômes, le commentaire du texte suivant :

La maison serait pleine de roses

La maison serait pleine de roses et de guêpes. On y entendrait, l'après-midi, sonner les vêpres ; et les raisins couleurs de pierre transparente sembleraient dormir au soleil sous l'ombre lente. Comme je t'y aimerais ! Je te donne tout mon coeur qui a vingt-quatre ans, et mon esprit moqueur, mon orgueil et ma poésie de roses blanches ; et pourtant je ne te connais pas, tu n'existes pas. Je sais seulement que, si tu étais vivante, et si tu étais comme moi au fond de la prairie, nous nous baiserions (1)en riant sous les abeilles blondes, près du ruisseau frais, sous les feuilles profondes. On n'entendrait que la chaleur du soleil. Tu aurais l'ombre des noisetiers sur ton oreille, puis nous mêlerions nos bouches, cessant de rire, pour dire notre amour que l'on ne peut pas dire ; et je trouverais, sur le rouge de tes lèvres, le goût des raisins blonds, des roses rouges et des guêpes. Francis Jammes, De l'angélus de l'aube à l'angélus du soir, 1898 (1)embrasserions​

Sagot :

Réponse :

I. Une évocation comme un souhait, comme un rêve

- importance du conditionnel du souhait

- une maison idéale et fleurie

- un espoir d'amour

II. Un poème lyrique

- implication du JE /  24 ans

- une nature riante et complice

- une poésie d'une grande simplicité et de la liberté dans la versification

Explications :

Francis JAMMES  

Recueil : "De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir"  

La maison serait pleine de roses et de guêpes.

On y entendrait, l’après-midi, sonner les vêpres ;

et les raisins couleurs de pierre transparente

sembleraient dormir au soleil sous l’ombre lente.

Comme je t’y aimerais ! Je te donne tout mon cœur

qui a vingt-quatre ans, et mon esprit moqueur,

mon orgueil et ma poésie de roses blanches ;

et pourtant je ne te connais pas, tu n’existes pas.

Je sais seulement que, si tu étais vivante,

et si tu étais comme moi au fond de la prairie,

nous nous baiserions en riant sous les abeilles blondes,

près du ruisseau frais, sous les feuilles profondes.

On n’entendrait que la chaleur du soleil.

Tu aurais l’ombre des noisetiers sur ton oreille,

puis nous mêlerions nos bouches, cessant de rire,

pour dire notre amour que l’on ne peut pas dire ;

et je trouverais, sur le rouge de tes lèvres,

le goût des raisins blonds, des roses rouges et des guêpes.

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