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Bonjour,

Je suis en terminale, j'ai un devoir de français à faire mais j'y comprends rien du tout. Est-ce que quelqu'un peut aider?

Je remercie la personne qui m'aidera.

Voici le devoir:
Dino Buzzati, dans la nouvelle Quiz aux travaux forcés, présente un personnage, le narrateur, prisonnier dans un pénitencier régi par une règle spéciale : les condamnés à perpétuité ont la possibilité, une seule fois, de s'adresser à une foule depuis un balcon de la prison. Si la foule applaudit au discours, le prisonnier est libéré. Sinon, la perpé-tuité est confirmée. Après neuf ans de captivité, le narrateur est amené sur ce balcon. Il sait exactement ce qu’il va dire...

Vous devez rédiger le discours du prisonnier à cette foule en une vingtaine de lignes. Vous pouvez faire réagir la foule de temps en temps à ce que dit le prisonnier (ex : un homme dans la foule dit : « menteur ! » …N’oubliez pas que la foule est libre, elle se tient devant la prison, comme à un spectacle et elle a l’habitude de voir des prisonniers faire leur discours. La fin de votre texte doit indiquer si la foule applaudit ou non et quelle est la réaction du prisonnier

Sagot :

Réponse :

Je viens devant vous à contrecoeur. On m'a tiré ce matin de ma cellule et on m'a dit que mon tour était arrivé de me présenter pour exposer ma situation, pour éventuellement vous convaincre de me libérer. En fait, cela ne me plaît pas. He n'ai aucune envie de vous convaincre.

- Hou ! Hou ! crièrent quelques manants près de la tribune.

Vous pouvez me huer, cela m'est égal. Je vous hais. Il faut que je vous dise que votre société ne me plaît pas. Cela fait neuf ans que je suis incarcéré et , je ne vous demande pas de me croire, je me sens bien ici, éloigné de tous les humains, à l'abri des jugements, avec une petite sécurité. J'ai le gite et le couvert. Je n'ai plus d'amis, plus de famille. Tous m'ont abandonné et je suis seul dans ma cellule avec des livres. Alors, je m'évade, de rêve, je m'invente des personnages, des rôles avantageux.

- Balivernes ! A d'autres !  On ne te croit pas ! cria un grand gaillard au visage hargneux.

Je ne vais pas prolonger mon discours, je ne vous demande rien. Laissez-moi ici, je suis bien et même je crois que je suis heureux, dehors, ce sera l'enfer parce que l'enfer, c'est les autres !

Il se fit un grand silence. puis on entendit une personne applaudir et crier : "ce serait trop facile de te retirer du monde. Dehors ! Qu'on le libère !"

Et tous d'applaudir de rage et d'envie.