Réponse :
bonjour
Explications :
1. Quelle est la réaction des soldats à la vue du narrateur ? Que peut-elle avoir de surprenant ? Comment le narrateur explique-t-il cette réaction ?
Les soldats ont un regard épouvanté lorsqu’ils voient le narrateur.
Ce qui peut être surprenant, c’est que ces soldats libérateurs redonnent de l’espoir au narrateur mais au vu des réactions de ces derniers, l’auteur doute. Il voit « le regard épouvanté, presque hostile, méfiant du moins, des trois officiers »
Le narrateur doit être amaigri, voire squelettique, il doit ressembler à un cadavre.
Le narrateur explique cette réaction de frayeur par le fait que, en finalité, il avait survécu à la mort, mais je ne l’avait pas évitée, il était un « revenant » de cette horreur.
2. À quel temps sont la plupart des verbes du dernier paragraphe ? Comment justifier cet emploi ?
temps : imparfait, avec une valeur de commentaire personnel
3. « La sensation [...] très forte... » : ce groupe nominal est complété par une succession de groupes infinitifs passés. Relevez-les et dites ce qui peut justifier cette succession.
- « ne pas avoir échappé, de l’avoir traversée, en être revenu » : exprime une action qui a été accomplie
4. Les trois soldats sont qualifiés d’hommes « venus de la vie » : comment peut-on expliquer cette image ?
- on peut expliquer cette image par le fait que ces soldats n’ont pas vécu l’enfer des camps de concentration, ont un aspect « humain », aspect que l‘on trouve dans une vie dite normale (même si ces soldats étaient en guerre), leur physionomie n’était pas altérée de façon aussi cruelle que le narrateur qui, lui, ressemble plutôt à un mort vivant, un fantôme
5. Qu’est-ce qu’un « revenant » ? Comment justifier le choix de ce mot que l’auteur s’attribue ?
Écrire (Exercice à rédiger sur une feuille à part.)
- on parle de « revenant » lorsqu’une âme d’une personne revient dans le monde des vivants sous une forme physique
- Il se sent comme un « revenant », parce qu’il est là sans être là. En somme son esprit est là, mais son corps est tellement décharné, son physique tellement dégradé, qu’il se sent comme un revenant. C’est un cadavre vivant. Il a l’impression " de ne pas avoir échappé à la mort, mais de l’avoir traversée, de l’avoir parcourue… »
6. Quel semble être le projet de l’auteur en écrivant cette autobiographie ? Répondez dans un paragraphe argumenté d’une dizaine de lignes.
- son projet :
• il veut être écouté, il veut être compris, il veut que les gens comprennent sa réaction sans pour autant d’arrêter sur l’horreur des camps de concentration. Il veut que les gens se rendent compte des souffrances morales personnelles, des souffrances physiques qui font que rien ne sera plus jamais pareil dans une vie future par rapport aux autres hommes
