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Sagot :

Dans un premier temps, Hobbes énonce la thèse qu’il va critiquer tout au long du texte, en identifiant le présupposé de cette thèse : les hommes seraient naturellement sociables, et amenés à mettre au point des lois régulant simplement leurs rapports.

Dans un second temps, Hobbes remet en cause ce présupposé portant sur la nature humaine. Si les hommes sont sociables, dit-il, ce n’est pas en vertu de leur essence. Hobbes développe alors deux arguments. Le premier remet en cause le présupposé selon lequel l’homme aime naturellement les autres. En réalité, si nous choisissons certains hommes (nos amis, par exemple) plutôt que d’autres, c’est en vertu d’un principe de sélection. Hobbes tire alors la conséquence de son raisonnement : si nous sommes sociables, ce n’est pas par nature mais par intérêt.

1. EXPOSITION DE LA THÈSE SELON LAQUELLE L’HOMME SERAIT UN ANIMAL POLITIQUE

A. La sociabilité de l’homme serait inscrite dans sa nature

Dans un premier temps, Hobbes expose ce qu’il identifie comme le présupposé propre à toute une partie des philosophies politiques : l’homme serait un « animal politique ». Il fait ici référence à l’expression par laquelle Aristote entend définir la nature humaine. La sociabilité de l’homme serait naturelle, ce qui le conduirait à vouloir vivre en société par une disposition le faisant aspirer, à la différence d’animaux rivés par nature à leur intérêt personnel, à un « bien commun », pour reprendre l’expression d’Aristote.

B. La société civile ne ferait que répondre à la destination naturelle de l’homme

C’est sur ce présupposé, ce « fondement », dit Hobbes, qu’un ensemble de philosophies politiques se construisent. Selon ces théories, les lois, qui structurent la vie sociale, seraient des « pactes et des conditions » permettant aux hommes de réaliser cette disposition naturelle, en régulant leurs rapports. « Il ne faut plus rien », souligne-t-il, dans une telle représentation, que des lois pour établir « la conservation de la paix » : les lois ne seraient en somme que le moyen d’aider les hommes à réaliser leur aspiration naturelle au bien commun ou à l’intérêt généralement

B. La sociabilité de l’homme n’est pas inscrite dans sa nature mais résulte d’un « accident »

Cette erreur, dit Hobbes, vient d’une « trop légère contemplation de la nature humaine ». Autrement dit, affirmer que l’homme est un animal politique, c’est faire abstraction de la réalité des rapports humains. À un présupposé portant sur la définition de la nature humaine, il oppose alors l’observation factuelle des rapports humains. Si, d’après Hobbes, « l’on considère de plus près » ces rapports, il apparaît que les hommes s’attirent mutuellement « par accident » et non « par une disposition nécessaire de la nature ». Mais que faut-il entendre par là ?

CONCLUSION

En définitive, Hobbes démontre dans ce texte que toute une partie des ­philosophies politiques sont fondées sur un présupposé concernant la nature humaine, présupposé dont il montre le caractère contradictoire. Ce qui nous pousse à vivre en société, dit-il, ce n’est pas une supposée inclination naturelle vers l’autre, mais la force de notre intérêt personnel. En somme, l’homme, loin d’être un animal politique, ne devient politique qu’en cherchant à réaliser son intérêt. Loin d’éprouver en lui une aspiration au bien commun, l’homme ne veut vivre en société qu’en vertu d’un calcul d’intérêt qui lui fait préférer la vie en société à la vie solitaire.

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