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Bonjour, pourriez vous m'aider à faire une introduction : la question est : faut-il se libérer du travail ? (il faut amorce, reponse 1,2, problématique), merci.

Sagot :

Bonjour,

pour pouvoir traiter ce sujet, il faut comprendre la question. Et pour cela, il faut l'analyser.

1er point, plan à adopter : la question est fermée. Elle appelle une réponse sous forme didactique : thèse, antithèse, synthèse. Ici, ce sera présenté en oui / non / oui mais ou non mais.

2e point, analyse des mots :

- faut : verbe falloir qui s'entend d'une obligation. Pourquoi une obligation ?

- il : pronom personnel 3e personne singulier : utilisé de façon collective ou générale avec le sens de vérité générale

- se : pronom personnel réfléchi : signifie t il soi-même ou pas ? Chacun pour lui-même ou une action pour tous ?

- libérer : il y a un sens d'opposition à la liberté.

- du : préposition de et déterminant article défini le. Sens d'idée unique, déterminée

Travail : c'est l'activité de l'homme en vue de produire ce qui est utile. Elle suppose une contrepartie souvent financière. Elle a un sens d'effort, d'utilité voire de nécessité.

3e point, les références : à quels travaux ou philosophes, ces notions renvoient elles ? On peut penser aux penseurs socialistes ou communistes et leurs visions du travail et du collectif. On peut penser à d'autres penseurs  de l'Histoire comme St Benoit et l'organisation des religieux autour du travail religieux et du travail manuel, la distinction entre le labor ( travail manuel ) et l'Opus ( le travail intellectuel ), ... . " En philosophie, c’est le travail comme activité qui intéresse. Pour les philosophes, le travail est d’abord ce par quoi l’homme transforme ce qui l’entoure pour satisfaire ses besoins (sens 1). La notion s’écarte donc très vite du sens courant. Travailler, c’est agir sur le réel pour le modifier. Certains ouvrages insistent sur le rapport entre travail et nature. Le travail serait une transformation de la nature, pas du réel en général. Cette vision correspond à un image du travail très éloignée du monde contemporain. Il y a 5000 ans, travailler, oui, c’était agir sur la nature. Mais aujourd’hui ? Travailler, c’est interagir avec son environnement. C’est chercher à le transformer, à en faire quelque chose d’autre que ce qu’il est au départ. Dans le même temps, cet environnement va transformer celui qui travaille. Il y a une double dynamique. Le travail est un moment de confrontation. L’homme se rend compte que le réel lui résiste. Il ne se plie pas à ses désirs ou à sa volonté. Il faut faire des efforts, voire souffrir, pour réussir à transformer les choses. Le réel est un perçu comme un obstacle. Travailler n’est pas un objectif en soi. Il est subordonné à un fin extérieure: la satisfaction des besoins. C’est parce qu’on a des besoins ; et parce que le réel résiste à leur satisfaction qu’il faut travailler. L’homme est donc contraint de travailler. Le travail n’est pas recherché pour lui-même, mais pour autre chose. Il est dit “productif”, dans la mesure où il a un résultat, un produit qui se distingue du travail comme activité." ( Dicophilo ).

4e point, dégager une problématique : de l'analyse, il ressort un sens à cette question. Le travail est il une peine ( au sens judiciaire ) pour l'homme ? L'homme est il condamné au travail ?

Dès lors qu'il quitte son état de nature, dans lequel seules sa volonté et sa capacité à subvenir à ses besoins forcent l'homme à travailler, pour la vie en société, dans laquelle le destin de chacun est lié à celui des autres, l'homme sait que sa survie dépend de lui et du groupe. Il peut compter sur les autres mail il doit compter sur lui-même. L'effort existe à l'état naturel, disparaît il dans la société ?

J'espère que ça t'aidera.

Bonne soirée