La peur.
Nos sentiments ne sont que nuance de l’amour qui nous à été apprit. Je n’ai pas eu à découvrir ce qu’était l’amour, on m’a imposer cette leçon. De cette façon, tout ce que je ressens — la tristesse, le dégoût, la peur — on me l’a apprit, également.
On m’a apprit à avoir peur du clown joueur à halloween, du monstre sous mon lit, de la pomme empoisonné… On m’a apprit que la peur c’était hurler à la mort, courir pour survivre, pleurer pour se faire entendre. Mais hier, j’ai appris ce qu’était la peur, la vraie, la mienne.
Hier, on m’a pointé du doigt, on s’est moquer de moi, on m’a encercler et injurié. On ne m’a pas apprit à avoir peur du regard des autres, mais contrairement à beaucoup, j’aurais aimé. Je n’avais pas peur du regard des autres jusqu’à ce qu’on me regarde comme une bête de zoo. Je n’ai ni hurler, ni pleurer. Je n’ai pas chercher d’issu de secours.
La peur que j’ai découvert n’a rien à voir avec la peur qui m’anime devant le clown tueur. Je suis tétanisée. Je suis glacée. Vide de sentiments, bouche bée. Je n’ai pas la force de crier, je ne cherche pas à m’échapper. Je fais fasse à ma hantise, je me tais et je pris pour que ce soit assez. J’ai découvert la peur qui te fais te sentir mort. On eu cru voir un cadavre.
J’ai découvert ce que c’était de ne pas avoir été entraîné à faire face à ses émotions.
Hier, j’ai eu peur.
