Réponse:
Né de parents peintres, il baigne dès sa naissance dans un environnement artistique ; pourtant, c'est vers le judo qu'il se tourne d'abord allant jusqu'à fonder, en 1955, une école de ce sport de combat en France.
Néanmoins, contraint de la fermer pour des raisons financières, il revient à l'art dès l'année suivante. Il est notamment connu pour ses monochromes, peintures qui ne comptent ni fond ni forme, mais seulement une couleur uniforme recouvrant l'ensemble du tableau.
Dans sa quête artistique, il invente en 1960 l’International Klein Blue (IKB), une couleur de bleu profond, dont il revendique la paternité et qu'il dépose à l'INPI (l'Institut national de la propriété industrielle). Pour lui, cette couleur est la perfection même, l'expression la plus pure de la nature.
Pourquoi alors représenter autre chose ? Yves Klein peint des dizaines de monochromes bleus qu'il expose en même temps. Il propose aussi des reliefs éponges qui évoquent des corps, ceux des spectateurs, imprégnés par l'intensité du bleu IKB après l'avoir longuement contemplé.
Vers la fin de sa carrière, Yves Klein tente toutefois de nouvelles expériences, comment celle des « pinceaux vivants » : il veut utiliser le corps, surtout celui de la femme, pour l'inspirer, mais également pour agir directement sur l'œuvre, notamment en imprimant ses formes à l'aide de peinture sur la toile.
Il expérimente aussi le concept des « peintures de feu » : il souhaite imprégner les traces du feu sur des toiles, ce qui donne des résultats très surprenants. Mais Yves Klein n'aura pas le temps de pousser cette réflexion, car il meurt prématurément le 6 juin 1962, à seulement 34 ans, victime d'une crise cardiaque.
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