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Salut tout le monde, désolé de vous déranger durant ces vacances mais j’ai absolument besoin d’aide car je n’arrive pas à faire une explication du texte, quelqu’un pourrais t’il m’aider ? Ou me donner des exemples pour qu’après je le fasse toute seule s’il vous plaît ?

Salut Tout Le Monde Désolé De Vous Déranger Durant Ces Vacances Mais Jai Absolument Besoin Daide Car Je Narrive Pas À Faire Une Explication Du Texte Quelquun Po class=

Sagot :

Réponse :

Explications :

Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l’administration nocturne des femmes; le cabinet n’avait point de secret pour leur indiscrétion: ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat, enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.

Dans ce premier paragraphe, Olympe de gouges paradoxalement montre que le rôle des femmes a longtemps été négatif, fait d'influences, de ruses, de charmes, bref avec des comportements qui ne mes valorisaient pas.

Dans cette sorte d’antithèse, que de remarques n’ai-je point à offrir ! Je n’ai qu’un moment pour les faire, mais ce moment fixera l’attention de la postérité la plus reculée. Sous l’ancien régime, tout était vicieux, tout était coupable; mais ne pourrait-on pas apercevoir l’amélioration des choses dans la substance même des vices? Une femme n’avait besoin que d’être belle ou aimable; quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait cent fortunes à ses pieds. Si elle n’en profitait pas, elle avait un caractère bizarre, ou une philosophie peu commune qui la portait aux mépris des richesses; alors elle n’était plus considérée que comme une mauvaise tête. La plus indécente se faisait respecter avec de l’or, le commerce des femmes était une espèce d’industrie reçue dans la première classe, qui, désormais, n’aura plus de crédit. S’il en avait encore, la révolution serait perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus.

Si des pratiques ne reconnaissaient aux femmes que le commerce de leurs charmes, l'époque est désormais révolue. Ce postambule cherche à montrer qu'il faut que les choses changent et que la place de femmes doit changer.

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