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Sagot :
Tout d’abord, on peut se demander si tout ce qui nous percevons arrive au stade de la conscience et si toute perception est nécessaire non inconsciente. Comme le montre leibniz dans la préface des nouveaux essais sur l’entendement humain, il y a dans l’esprit une multitude de petites perceptions qui n’apparaissent pas à la conscience et qui pourtant produisent en nous certains effets. Leibniz prend l’exemple des bruits de la mer, de la vague dont nous ne percevons que le bruit total et non chaque petit bruit séparément. Les petites perceptions sont des perceptions trop faible pour atteindre la conscience mais elles sont nécessaires pour qu’un Phénomène plus globale y parvienne. Leibniz propose donc de distinguer la perception et l’aperception. La conscience est donc un effet de seuil, en dessous duquel il existe une pensée mais une pensée inconsciente. La théorie de Leibniz met donc en évidence l’existence d’un inconscient psychique. Mais celui-ci reste conçu sur le mode de la conscience comme une conscience amoindrie comme ce qui n’est pas encore conscient. On peut se demander s’il n’y a pas aussi en nous un inconscient qui échappe et s’oppose à la conscience. Si notre psychisme est irréductible à la conscience c’est peut-être aussi parce qu’il y a une partie de celui-ci qui lui échappe. C’est cette idée que Freud met en lumière au début du XXe siècle en fondant une nouvelle discipline qui espère être une science; la psychanalyse. Freud considère que sa découverte selon laquelle « le moi n’est pas maître dans sa propre maison » et la troisième blessure narcissique infligée à l’humanité. Pourquoi faut-il faire cette hypothèse de l’inconscient parce que si l’on s’en tient à l’inconscience certains phénomènes explique Freud sont inexplicables comme par exemple les lapsus, l’angoisse ou ce que l’on appelle les actes manqués. L’hypothèse de l’inconscient est donc nécessaire et légitime selon Freud car elle permet de comprendre des phénomènes psychiques qui resterait sinon inexplicable. Pour Freud l’inconscient se définit au sens topique c’est à dire comme un lieu du psychisme qui s’oppose à la conscience. Le psychisme se divise en trois parties :
-le « ça »
-le « moi »
-le « sur moi »
Le « ça » désigne le réservoir des pulsions et des désirs inconscients, ces pulsions se divisent en deux catégories, libertinales et les pulsions destructrices, les pulsions morbide (Thanatos). Le « ça » est globalement inconscient ces pulsions vont pousser pour arriver à la conscience mais elles vont rencontrer un obstacle le « surmoi ». Le « surmoi » désigne l’ensemble des interdits sociaux, moraux que nous avons intériorisé au cours de notre éducation et qui réprime… début de la copie que j’ai envoyé
Fin de la copie :
pour Freud l’existence de l’inconscient ne supprime donc pas la nécessité d’argumenter la part inconsciente en nous ni celle des règles morales. Le rôle de la culture est précisément de construire les barrières morales nécessaires pour contenir les pulsions naturelles de l’homme. La conscience reste donc l’horizon vers lequel le sujet doit tendre même s’il demeure toujours fracturé et habité par une forme d’étrangeté à lui-même.
-le « ça »
-le « moi »
-le « sur moi »
Le « ça » désigne le réservoir des pulsions et des désirs inconscients, ces pulsions se divisent en deux catégories, libertinales et les pulsions destructrices, les pulsions morbide (Thanatos). Le « ça » est globalement inconscient ces pulsions vont pousser pour arriver à la conscience mais elles vont rencontrer un obstacle le « surmoi ». Le « surmoi » désigne l’ensemble des interdits sociaux, moraux que nous avons intériorisé au cours de notre éducation et qui réprime… début de la copie que j’ai envoyé
Fin de la copie :
pour Freud l’existence de l’inconscient ne supprime donc pas la nécessité d’argumenter la part inconsciente en nous ni celle des règles morales. Le rôle de la culture est précisément de construire les barrières morales nécessaires pour contenir les pulsions naturelles de l’homme. La conscience reste donc l’horizon vers lequel le sujet doit tendre même s’il demeure toujours fracturé et habité par une forme d’étrangeté à lui-même.
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