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Puis en rodant par tous les coins de cette demeure qu'elle allait abandonner,
elle monta, un jour, dans le grenier.
Elle demeura saisie d'étonnement; c'était un fouillis d'objets de toute nature,
les uns brisés, les autres,salis seulement, les autres montés là on ne sait pourquoi,
Powe,
5 parce qu'ils ne plaisaient plus, parce qu'ils avaient été remplacés. Elle apercevait
mille bibelots connus jadis, et disparus tout à coup sans qu'elle y eût songé, des
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riens qu'elle avait maniés, ces vieux petits objets insignifiants qui avaient traîné
quinze ans à côté d'elle, qu'elle avait vus chaque jour sans les remarquer, et qui,
tout à coup, retrouvés là, dans ce grenier, à côté d'autres plus anciens dont elle se
10 rappelait parfaitement les places aux premiers temps de son arrivée, prenaient
une importance soudaine de témoins oubliés, d'amis retrouvés. Ils lui faisaient
l'effet de ces gens qu'on a fréquentés longtemps sans qu'ils se soient jamais révélés
et qui soudain, un soir, à propos de rien, se mettent à bavarder sans fin, à raconter
toute leur âme qu'on ne soupçonnait pas.
Elle allait de l'un à l'autre avec des secousses au coeur, en disant : « Tiens, c'est
moi qui ai fêlé cette tasse de Chine, un soir, quelques jours avant mon mariage. -
Ah! voici la petite lanterne de mère et la canne que petit père' a cassée en voulant
ouvrir la barrière dont le bois était gonflé par la pluie.»
Il y avait aussi là-dedans beaucoup de choses qu'elle ne connaissait pas, qui
20 ne lui rappelaient rien, venues de ses grands-parents, ou de ses arrière-grands-
parents, de ces choses poudreuses qui ont l'air exilées dans un temps qui n'est plus
le leur, et qui semblent tristes de leur abandon, dont personne ne sait l'histoire,
les aventures, personne n'ayant vu ceux qui les ont choisies, achetées, possédées,
aimées, personne n'ayant connu les mains qui les maniaient familièrement et les
25 yeux qui les regardaient avec plaisir.
Jeanne les touchait, les retournait, marquant ses doigts dans la poussière
accumulée; et elle demeurait là au milieu de ces vieilleries, sous le jour terne qui
tombait par quelques petits carreaux de verre encastrés dans la toiture.


[Relevez les verbes conjugués au passé simple et à l'imparfait. ( Faire un tableau)
Indiquez le groupe de chaque verbe relevé.] MERCI AU PERSONNE QUI POURON M’AIDER

Sagot :

Bonsoir,

PS:

Puis en rodant par tous les coins de cette demeure qu'elle allait abandonner,

elle monta, (1° groupe)un jour, dans le grenier.

Elle demeura (1° groupe) saisie d'étonnement; c'était un fouillis d'objets de toute nature,

Imparfait:

Puis en rodant par tous les coins de cette demeure qu'elle allait ( 3° gr)  

c'était (3° gr) un fouillis d'objets de toute nature,

ils ne plaisaient (3° gr) plus, parce qu'ils avaient été remplacés. Elle apercevait  (3°gr)  

tout à coup, retrouvés là, dans ce grenier, à côté d'autres plus anciens dont elle se   rappelait (1°gr) parfaitement les places aux premiers temps de son arrivée, prenaient  (3°gr)

une importance soudaine de témoins oubliés, d'amis retrouvés. Ils lui faisaient  (3° gr)

toute leur âme qu'on ne soupçonnait (1° gr) pas.

Elle allait (3° gr) de l'un à l'autre avec des secousses au coeur, en disant : «  

Il y avait aussi là-dedans beaucoup de choses qu'elle ne connaissait( 3° gr) pas, qui

ne lui rappelaient (1° gr) rien,

personne n'ayant connu les mains qui les maniaient ( 1°gr) familièrement et les

25 yeux qui les regardaient (1° gr) avec plaisir.

Jeanne les touchait (1° gr ), les retournait (1° gr) , marquant ses doigts dans la poussière

accumulée; et elle demeurait (1° gr) là au milieu de ces vieilleries, sous le jour terne qui

tombait (1° gr) par quelques petits carreaux de verre encastrés dans la toiture.