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« Hauteur de Belleville » Jacques Réda
« Touchait encore des volets, des mousses, des rouages
Et des copeaux de ciel au fond des ateliers rompus;
Frôlait dans l'escalier où s'était embusquée la nuit
L'ourlet déchiré d'une robe, un coeur sans cicatrice. »
Bonjour pouvez-vous m’aider à comprendre la fin de ce poème. Merci beaucoup

Sagot :

Réponse :

Ayant suivi ce long retroussement d'averses,  

Espérions-nous quelque chose comme un sommet  

Au détour des rues qui montaient  

En lentes spirales de vent, de paroles et de pluie ?  

Déjà les pauvres maisons semblaient détachées de la vie ;  

Elles flottaient contre le ciel, tenant encore à la colline  

Par ces couloirs, ces impasses obliques, ces jardinets  

Où nous allions la tête un peu courbée, sous les nuages  

En troupeaux de gros animaux très doux qui descendaient  

Mollement se rouler dans l'herbe au pied des palissades  

Et chercher en soufflant la tiédeur de nos genoux.  

Nos doigts, nos bouches s'approchaient sans réduire

l'espace  

Entre nous déployé comme l'aire d'un vieux naufrage  

Après l'inventaire du vent qui s'était radouci,  

Touchait encore des volets, des mousses, des rouages  

Et des copeaux de ciel au fond des ateliers rompus ;  

Frôlait dans l'escalier où s'était embusquée la nuit  

L'ourlet déchiré d'une robe, un cœur sans cicatrice.

Dans ce quartier de Paris situé sur une colline se trouvaient de nombreux ateliers d'artisans évoqués, dans les 4 derniers vers,  par les métaphores du ciel :  ateliers rompus, ourlet, robes.  

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