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Sagot :
C long mais comça il y a tout
A. Une citoyenneté fermée à Athènes
A Athènes, c'est la participation active à la vie politique de la Cité-Etat qui définit la citoyenneté. Les Athéniens distinguent ainsi :
l'astos, communauté civique : regroupe la communauté de sang, femmes, enfants et hommes nés de citoyens athéniens ;
le demos, communauté politique désignant les seuls citoyens de plein droit.
Seul le demos participe à la conduite des affaires de la Cité : pour être citoyen de plein droit, il faut donc :
être un homme libre (par opposition à l'esclave),
être fils de citoyens,
être âgé de plus de 18 ans, inscrit sur le registre des dèmes,
avoir effectué son éphébie.
Le nombre des citoyens à Athènes, ne dépasse pas 13% de l'ensemble de la population de la CIté-Etat. En effet, sur près de 300 000 habitants, le nombre des citoyens est passé au Ve siècle avant notre ère de 60 000 à 40 000. Ce nombre baisse à compter de la Loi de Périclès, en -451, qui exige pour accéder à la citoyenneté de descendre de deux parents citoyens athéniens, légalement mariés. Ainsi, en -445, une révision générale des registre des dèmes aboutit à l'exclusion massive de 5 000 personnes.
Sur les 300 000 personnes de la Cité-Etat d'Athènes, on compte :
40 000 citoyens
110 000 femmes et enfants
40 000 métèques
100 à 150 000 esclaves
A Athènes, le citoyen dispose :
de droits politiques : seul le citoyen peut voter, participer aux élections et exercer des charges publiques (politiques, religieuses ou militaires) ;
de droits judiciaires : seul le citoyen peut bénéficier de la protection de la justice et porter plainte par lui-même. Il bénéficie de l’égalité devant la loi (isonomie). Enfin, il ne peut être soumis à la torture ou être vendu comme esclave ;
de droits civils : seul le citoyen a le droit de posséder une terre ou une maison et de les transmettre en héritage. Lui seul peut contracter un mariage avec une fille de citoyen athénien. Enfin, seul le citoyen peut recevoir du blé et des aides financières de la cité pour aller au théâtre, par exemple.
En contrepartie, le citoyen a des devoirs importants, dont celui de défendre la cité, de 18 à 60 ans.
Depuis les réformes de Solon, les citoyens les plus riches servent comme cavaliers et la plupart des autres citoyens sont des hoplites (fantassins).
Les plus pauvres des citoyens, ne pouvant financer leur armement, sont rameurs sur les navires de guerre : les trières.
Les plus riches des citoyens doivent aussi faire preuve de générosité en finançant directement les dépenses publiques les plus lourdes, par le biais des liturgies, c’est-à-dire par la prise en charge des services publics impliquant de fortes dépenses. Parmi les plus coûteuses, la triérarchie consiste à financer et à entretenir l’équipage d’une trière pendant un an, et la chorégie consiste à financer un chœur pour les représentations lors des concours de théâtre.
Le non-respect de ces devoirs peut conduire à la perte, totale ou partielle, définitive ou temporaire, personnelle ou héréditaire, de la citoyenneté (atimie) suite à un procès pour lâcheté au combat, vol, dettes ou impiété (Socrate et Aristote) voire même à l’ostracisme (exil).
A. Une citoyenneté fermée à Athènes
A Athènes, c'est la participation active à la vie politique de la Cité-Etat qui définit la citoyenneté. Les Athéniens distinguent ainsi :
l'astos, communauté civique : regroupe la communauté de sang, femmes, enfants et hommes nés de citoyens athéniens ;
le demos, communauté politique désignant les seuls citoyens de plein droit.
Seul le demos participe à la conduite des affaires de la Cité : pour être citoyen de plein droit, il faut donc :
être un homme libre (par opposition à l'esclave),
être fils de citoyens,
être âgé de plus de 18 ans, inscrit sur le registre des dèmes,
avoir effectué son éphébie.
Le nombre des citoyens à Athènes, ne dépasse pas 13% de l'ensemble de la population de la CIté-Etat. En effet, sur près de 300 000 habitants, le nombre des citoyens est passé au Ve siècle avant notre ère de 60 000 à 40 000. Ce nombre baisse à compter de la Loi de Périclès, en -451, qui exige pour accéder à la citoyenneté de descendre de deux parents citoyens athéniens, légalement mariés. Ainsi, en -445, une révision générale des registre des dèmes aboutit à l'exclusion massive de 5 000 personnes.
Sur les 300 000 personnes de la Cité-Etat d'Athènes, on compte :
40 000 citoyens
110 000 femmes et enfants
40 000 métèques
100 à 150 000 esclaves
A Athènes, le citoyen dispose :
de droits politiques : seul le citoyen peut voter, participer aux élections et exercer des charges publiques (politiques, religieuses ou militaires) ;
de droits judiciaires : seul le citoyen peut bénéficier de la protection de la justice et porter plainte par lui-même. Il bénéficie de l’égalité devant la loi (isonomie). Enfin, il ne peut être soumis à la torture ou être vendu comme esclave ;
de droits civils : seul le citoyen a le droit de posséder une terre ou une maison et de les transmettre en héritage. Lui seul peut contracter un mariage avec une fille de citoyen athénien. Enfin, seul le citoyen peut recevoir du blé et des aides financières de la cité pour aller au théâtre, par exemple.
En contrepartie, le citoyen a des devoirs importants, dont celui de défendre la cité, de 18 à 60 ans.
Depuis les réformes de Solon, les citoyens les plus riches servent comme cavaliers et la plupart des autres citoyens sont des hoplites (fantassins).
Les plus pauvres des citoyens, ne pouvant financer leur armement, sont rameurs sur les navires de guerre : les trières.
Les plus riches des citoyens doivent aussi faire preuve de générosité en finançant directement les dépenses publiques les plus lourdes, par le biais des liturgies, c’est-à-dire par la prise en charge des services publics impliquant de fortes dépenses. Parmi les plus coûteuses, la triérarchie consiste à financer et à entretenir l’équipage d’une trière pendant un an, et la chorégie consiste à financer un chœur pour les représentations lors des concours de théâtre.
Le non-respect de ces devoirs peut conduire à la perte, totale ou partielle, définitive ou temporaire, personnelle ou héréditaire, de la citoyenneté (atimie) suite à un procès pour lâcheté au combat, vol, dettes ou impiété (Socrate et Aristote) voire même à l’ostracisme (exil).
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