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Bonjour, pouvez vous m'aider s'il vous plaît merci.​

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Sagot :

Réponse :

1. La première strophe est un monostique, le deuxième est un tercet, puis les trois derniers sont des quatrains. Dans ce poème, tous les vers sont des alexandrins. Le schéma de rime est croisé : le premier vers rime avec le troisième ; le deuxième avec le quatrième.

2. On a en repère temporel : s’est couché (fin de journée) (temps : passé composé) ; ce soir ; demain ; viendra (temps : futur) ; le soir ; la nuit ; l’aube ; les nuits ; qui s’enfuit (présent de l’indicatif) ; passeront (futur) x 2 ; nous aimons (présent) ; ridés ; non vieillis ; rajeunissant ; qu’il donne (subjonctif présent) ; je passe (présent) ; refroidi (présent) ; je m’en irai (futur). Nous avons relevé tous le champ lexical de temps du poème. Il apparaît que lorsque le soleil se couche, le temps est le présent de l’indicatif ; lorsqu’il se lève, le temps est le futur simple, puis de nouveau lorsqu’il se couche c’est le présent de l’indicatif… Finalement, on a l’impression que c’est un éternel recommencement : le soleil se couche au présent mais l’on peut être sur qu’il se lèvera le lendemain (au futur simple).

3. Il est surtout question de la nature chez les troisièmes et quatrièmes strophes. Il y a dans ces strophes plusieurs répétitions et une anaphore. Dans le premier vers de la troisième strophe, c’est « passeront » qui est répété : ça accentue l’idée que le temps passera quoi qu’il advienne. Puis nous avons une anaphore avec le mot « sur » dans les deuxième et troisième vers. Elle crée une idée d’obsession, d’écho : que se soit les « mers », « les monts », « les fleuves » ou encore « les forêts », en fait sur tout ce qui est naturel, le temps passera à coup sûr. Ensuite est répété le mot « face » qui est en fait une personnification de la nature car il s’agit d’une surface. La nature nous apparaît comme intemporelle.

Enfin la quatrième strophe : il y a toujours cette idée de personnification « face des eau » ; « front des montagnes ; « bois toujours verts s’iront rajeunissant »… ça nous donne l’impression que la nature est vivante mais attention, elle est notre ancêtre mais elle n’est « pas vieillis ».

4. Victor Hugo explique dans cette dernière strophe que l’Homme n’est pas intemporel comme l’est la nature, que contrairement à cette dernière celui-ci vieillit et qu’il est infiniment petit dans ce monde. Lorsqu’il dit qu’il courbe « chaque jour plus bas sa tête », c’est une hyperbole car sa tête ne peut pas se courber jusqu’à toucher le sol. C’est une image pour dire qu’il vieillit. Ensuite dans le deuxième vers, il se dit « refroidi sous ce soleil joyeux » : deux idées s’affrontent, il devrait se réchauffer et non pas se refroidir, ça ne semble pas logique. En fait comme toute personne âgées, le soleil le fatigue, même si ce dernier est joyeux. Dans le troisième vers, il parle de « fête », c’est une métaphore signifiant la mort. Enfin, la dernière phrase est exclamative, nous disant que finalement l’humain n’est pas immortel, et que lorsque sa vie se termine la Terre continue de tourner.

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