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Bonjour es ce que quelqu’un pourrait me donner toute les figures de style du poème suivant le plus vite possible svp merci d’avance

Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine

Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;

Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le coeur mystérieux ;
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;

Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une feuille de rose arrachée à tes jours ;

Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !

Sagot :

Réponse :

Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine

Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ; (métaphore) (anaphore : puisque)

Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;

Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine

De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ; (métaphore)  

Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire

Les mots où se répand le coeur mystérieux ; (métonymie : coeur  sentiments)

Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire (antithèse)

Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ; (parallélisme)

Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie

Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ; (métaphore filée)

Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie (périphrase)

Une feuille de rose arrachée à tes jours ; (métonymie : jours = ta vie)

Je puis maintenant dire aux rapides années :

- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !

Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;

J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir ! (métaphore)

Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre (métaphore)

Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli. (métaphore)

Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre ! (antithèse)

Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !