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S'il vous plaît pourriez-vous m'aider pour cet exercice d'anglais

voilà le texte :Il s'agit de réécrire un passage du texte du point de vue du vieil homme, de la ligne 10 à la ligne 17

5. Le cœur et moi

Quand j'eus fini tous ces travaux, il était quatre heures, il faisait toujours aussi noir qu'à minuit. Pendant que le timbre sonnait l'heure, on frappa à la porte de la rue. Je descendis pour ouvrir, avec un cœur léger, car qu'avais-je à craindre maintenant ? Trois hommes entrèrent qui se présentèrent, avec une parfaite suavité, comme officiers de police. Un cri avait été entendu par un voisin pendant la nuit; cela avait éveillé le soupçon de quelque mauvais coup: une dénonciation 5- avait été transmise au bureau de police, et ces messieurs (les officiers) avaient été envoyés pour visiter les lieux.

Je souris, car qu'avais-je à craindre ? Je souhaitai la bienvenue à ces gentlemen. - Le cri, dis je, c'était moi qui l'avais poussé dans un rêve. Le vieux bonhomme, ajoutai-je, était en
10- voyage dans le pays. Je promenai mes visiteurs par toute la maison. Je les invitai à chercher, à bien chercher. A la fin, je les conduisis dans sa chambre. Je leur montrai ses trésors, en parfaite sûreté, parfaitement en ordre. Dans l'enthousiasme de ma confiance, j'apportai des sièges dans la chambre, et les priai de s'y reposer de leur fatigue, tandis que moi-même, avec la folle audace d'un triomphe parfait, j'installai ma propre chaise sur l'endroit
15- même qui recouvrait le corps de la victime.

Les officiers étaient satisfaits. Mes manières les avaient convaincus. Je me sentais

singulièrement à l'aise. Ils s'assirent, et ils causèrent de choses familières auxquelles je

répondis gaiement. Mais, au bout de peu de temps, je sentis que je devenais pâle, et je

souhaitai leur départ. Ma tête me faisait mal, et il me semblait que les oreilles me tintaient :

20- mais ils restaient toujours assis, et toujours ils causaient. Le tintement devint plus distinct ; -

persista et devint encore plus distinct; je bavardai plus abondamment pour me débarrasser

de cette sensation ; mais elle tint bon et prit un caractère tout à fait décidé, tant qu'à la fin

je découvris que le bruit n'était pas dans mes oreilles.

Sans doute je devins alors très-pâle; mais je bavardais encore plus couramment et en
25- haussant la voix. Le son augmentait toujours, et que pouvais-je faire ? C'était un bruit sourd, étouffé, fréquent, ressemblant beaucoup à ce que ferait une montre enveloppée dans du coton. Je respirai laborieusement, les officiels n'entendaient pas encore. Je causal plus vite, - avec plus de véhémence; mais le bruit croissait incessamment. Je me levai, et je disputai sur des niaiseries, dans un diapason très-élevé et avec une violente gesticulation :
30- mais le bruit montait, montait toujours. Pourquoi ne voulaient-ils pas s'en aller ? - J'arpentai çà et là le plancher lourdement et à grands pas, comme exaspéré par les
observations de mes contradicteurs ; mais le bruit croissait régulièrement. O Dieu ! que pouvais-je faire ? J'écumais, - je battais la campagne - je jurais ! j'agitais la chaise sur laquelle j'étais assis, et je la faisais crier sur le parquet; mais le bruit dominait toujours, et
35- croissait indéfiniment. Il devenait plus fort, plus fort ! - toujours plus fort ! Et toujours les hommes causaient, plaisantaient et souriaient. Etait-il possible qu'ils n'entendissent pas ? Dieu tout-puissant ! - Non, non ! Ils entendaient! - ils soupçonnaient ! - ils savaient, - ils se faisaient un amusement de mon effroi ! - je le crus, et je le crois encore. Mais n'importe quoi était plus tolérable que cette dérision ! Je ne pouvais pas supporter plus longtemps ces
40- hypocrites sourires ! Je sentis qu'il fallait crier ou mourir ! - et maintenant encore, l'entendez

vous ? - écoutez plus haut - plus haut ! - toujours plus haut ! - toujours plus haut ! Misérables ! m'écriai-je, ne dissimulez pas plus longtemps ! J'avoue la chose ! - arrachez ces planches c'est là ! c'est là !-, c'est le battement de son affreux cœur !

(Sinon merci pour votre aide )​

Sagot :

Bonjour,

"J'avais entendu crier par un voisin pendant la nuit; cela avait éveillé mes soupçons : j'avais transmis une dénonciation au bureau de police, et ces messieurs avaient été envoyés pour visiter les lieux."

- Ligne 10 à 17, je crois que c'est ça, sinon, n'hésites pas à me dire ce qu'il faut en plus...

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