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Réponse :
Le titre du recueil les Fleurs du mal évoque déjà le projet de Baudelaire : tirer de la beauté du mal, de la laideur. Et comme le faisaient les alchimistes qui cherchaient à fabriquer de l'or à partir de métaux ordinaires, Baudelaire, à sa manière, veut transformer la laideur en beauté, le mal en fleurs, la boue, en or.
Dans le poème la Charogne qui peut heurter, il choisit un sujet macabre, voire repoussant pour en faire l'objet d'un poème.
Francis Ponge, dans son recueil de poèmes en prose, le Parti pris des choses choisit des objets du quotidien, que nous ne remarquons pas, dont nous n'aurions pas pensé qu'ils puissent faire l'objet de poèmes, et il en parle de façon à changer notre regard. C'est ce qu'il fait dans les poèmes : le pain, le cageot, l'huître.
