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Bonjour, pourriez-vous m'aider, svp!

Décrire la vie des mineurs à la révolution industrielle au 19éme siècle, de manière détaillé ( travail, quotidien, logement…)

Merci d'avance!

Sagot :

Heyy!! Voilà ce que j'ai trouvé si ça peux t'aider!! Bon courage et bonnes vacances!

1)Un métier éprouvant

C’est un dur métier que celui de mineur. En plus d’un labeur harassant, il faut supporter le manque d’air,

l’humidité et les températures élevées du milieu souterrain. Selon la profondeur et l’aération des galeries,

la température peut osciller entre 30 et 40 degrés. L’étroitesse des galeries oblige les mineurs à travailler

dans des positions inconfortables, sans oublier le poids des outils, qu’il faut manier à bout de bras.

De plus, les dangers guettent les mineurs à chaque galerie. Le grisou fait partie de ces menaces. C’est

un gaz inodore et incolore qui, trop concentré dans une galerie, explose

à la moindre étincelle. Cette explosion porte le nom de coup de grisou.

La lampe du mineur permet de détecter la présence de ce gaz. Quand

sa flamme s’allonge et devient bleue, les mineurs donnent l’alerte et

se mettent à l’abri. D’autres dangers menacent les ouvriers, tels que :

asphyxie, éboulements, incendies ou inondations, causant l’invalidité voire

la mort de mineurs.

2)L’ équipement du mineur

Avant de descendre dans les galeries, le mineur doit s’équiper. Pour cela, il passe par la Salle des Pendus,

vestiaire aérien où un système de cordages et de poulies permet de suspendre l’équipement des ouvriers.

Jusque dans les années 1920, le mineur garde ses sabots aux pieds et pose sur sa tête la barrette - dur

chapeau de cuir bouilli, ancêtre du casque. Après 1920, des innovations techniques se répandent petit à

petit dans les mines : certains mineurs troquent leurs sabots inconfortables, voire dangereux, contre des

galoches, chaussures de cuir munies d’une semelle en bois. Elles augmentent le confort des mineurs mais

aussi leur sécurité. Plus libres dans leurs déplacements, ils

trébuchent et tombent moins, diminuant ainsi les accidents

de travail.

Une fois équipé, le mineur passe à la lampisterie, vaste pièce

où sont nettoyées et entreposées toutes les lampes de la

mine. Chaque mineur a sur lui un jeton sur lequel a été gravé

un numéro. Ce numéro lui a été attribué dès son premier

jour de travail. En échange de ce jeton, le lampiste lui remet

sa lampe, gravée du même numéro. Le soir, quand chaque

mineur a récupéré son jeton, le lampiste sait qu’aucun

homme n’est resté prisonnier du fond. La mine est en effet

un dédale de galeries et de dangers.

3)Un temps de travail très long

En 1827, date à laquelle débute l’exploitation charbonnière à Faymoreau, les journées de travail dépassent quatorze heures. A partir de 1894, la durée légale du travail est réduite à huit heures par jour, sans

tenir compte du temps passé à s’équiper, descendre dans la mine, ou rejoindre les chantiers dans les

galeries. Elle ne tient pas non plus compte des vingt minutes accordées à la pause du briquet, repas du

mineur. Ainsi, il faudra attendre la loi Durafour, en 1919, pour que les huit heures de travail soient une

réalité effective. Dès lors, les ouvriers travaillent en trois postes de huit heures. Le matin est consacré à

l’abattage du charbon, l’après-midi au remblayage et la nuit au boisage.

4) le retour de la journée de travail:

Lorsque l’heure de quitter le travail est signalée, le mineur de fond regagne

la surface, rend sa lampe au lampiste, récupère son jeton et va se changer

dans la Salle des Pendus. Mouillé de sa sueur et de l’humidité des galeries,

il se douche, rince ses vêtements, les met à sécher et se rhabille avec

sa tenue propre du matin. La Salle des Pendus et les douches sont des

installations qui sont arrivées dans les années 1920. Avant, les mineurs rentraient chez eux en habit de

travail.

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